L’entreprise française Econotes commercialise des cahiers, agendas, bloc-notes et des stick-it réutilisables. Grâce à un chiffon humide ou un sèche-cheveux, l’encre peut s’effacer en quelques secondes. Une innovation qui permet de réduire la consommation de papier.
Vous avez pris l’habitude de gribouiller sur une feuille pendant vos appels ? Votre enfant débute l’apprentissage de l’écriture ? Vous en avez marre de cette montagne de papiers dont vous ne savez vraiment pas quoi faire ? La société Econotes, dont le siège se situe à Lattes (Hérault), commercialise depuis 2020 des cahiers et agendas réutilisables jusqu’à 1 000 fois. « Le papier reste intact. Il ne se froisse pas et il n’y a pas de trous qui apparaissent quand on veut effacer ses notes », nous précise Stephen Le Guen, l’un des cofondateurs de la marque.
Stephen Le Guen, avec son ami d’enfance Luc Marani et sa conjointe Faustine Pons, a travaillé sur un papier compatible avec n’importe quel stylo à encre effaçable. Si vous souhaitez corriger une petite faute, vous pouvez utiliser la gomme au bout du stylo. Si vous voulez effacer l’intégralité d’une page ou du cahier, vous pouvez le faire à l’aide d’un chiffon humide ou bien de votre sèche-cheveux.
« La chaleur permet de faire disparaître l’encre, met-il en garde. Donc, attention si le papier se trouve dans une voiture ou sur une table en terrasse. » Si vos écrits se sont volatilisés accidentellement à cause d’une exposition au soleil, il suffit de placer votre cahier dans votre congélateur et ils réapparaîtront.
La marque Econotes a développé plusieurs produits : des cahiers, des agendas, des blocs-notes, des stylos effaçables ou encore récemment des stick-it, réutilisables 500 fois. Un bar à cahiers, grâce auquel vous pouvez personnaliser la couverture, les spirales et les pages, a aussi été mis en place. « Nous devons encore travailler sur l’utilisation de nos stylos pour les gauchers car notre encre met environ dix secondes à sécher, ce qui peut les gêner », note le patron.
L’an prochain, l’équipe de six salariés lancera une application qui stockera les notes manuscrites. « Dans les années 2000, on prédisait la disparition du papier à cause du développement des outils digitaux. Mais nous utilisons en réalité bien plus de papier car prendre des notes à la main est naturel. On le voit chez toutes les générations », analyse Stephen Le Guen. Pour autant, la durée de vie de ces notes est réduite car on les reporte dans notre téléphone ou dans un fichier sur ordinateur. Et ensuite, on se retrouve avec ce bout de papier sur les bras.
Effacer ses écrits pour réutiliser le papier a bien sûr un impact sur l’environnement. Econotes a lancé une étude à ce sujet. « On se dit qu’au bout de cinq utilisations de nos produits, cela devient vraiment intéressant, lance Stephen Le Guen. Mais nous ne communiquons pas dessus car nous attendons les résultats de l’analyse. » À noter que les matières premières proviennent d’Asie avant qu’une équipe à Mougins (Alpes-Maritimes) se charge de la transformation, l’assemblage, la découpe…
L’entreprise agrandit peu à peu sa collection avec notamment la mise en vente de cahiers de brouillon, affichés au prix de 12,90 € contre 35,90 € pour les autres cahiers vendus avec des accessoires. « Ils contiennent moins de feuilles et leur couverture est cartonnée donc moins résistante. Par contre, la qualité des feuilles est semblable », détaille l’ancien maître-nageur. Pour la rentrée, un produit risque de faire sensation chez les écoliers qui apprennent à former des lettres : « Nous lançons bientôt un cahier d’apprentissage. »
Depuis 2020, Econotes a vendu 125 000 cahiers réutilisables. L’essentiel des clients se situe en France, même si les produits plaisent aussi au Benelux, en Suisse ou au Danemark. Les entreprises font aussi appel à l’entreprise pour des goodies à destination de leurs salariés et de leurs clients. « Nos produits étant personnalisables, elles peuvent ajouter leur logo. » En 2025, la société souhaite se développer et prévoit donc de recruter.
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite