Au 19è siècle, de la Louisiane au nord à la Guyane au sud, le créole était la plus importante langue véhiculaire de la Caraïbe car parlé également en Haïti, en Guadeloupe, en Dominique, en Martinique, à Sainte-Lucie, à Grenade et à Trinidad. Malheureusement, les élites de ces pays n'ont pas pris conscience de la formidable opportunité que constituait une langue commune s'agissant de l'unité de la Caraïbe.
A Trinidad, le créole a failli disparaitre et se maintient dans une poignée de localités. Par contre, à Grenade, le génocide linguistique a quasiment réussi. Il n'y reste plus que quelques personnes âgées à connaitre la langue et à la parler. Or, cela pose un énorme problème à la société grenadienne : la plus grande partie de leurs traditions orales (contes, proverbes, chants etc.) est en...créole, langue qui n'est plus comprise ! C'est pourquoi la "Grenada Creole Society" s'emploie depuis quelques années à tenter de revivifier le créole, en particulier auprès des enfants des écoles.
Ces efforts porteront-ils leurs fruits un jour ? Nul ne le sait. En tout cas, écoutons ce chant grenadien...
T'es plus intelligent que l'avocat Raphaël Constant, rédacteur de l'article, qui a plus de 40 ans Lire la suite
Le suprémacisme est une théorie RACIALE et RACISTE consistant à considérer EXPLICITEMENT qu' une Lire la suite
Le premier "suprémacisme" ne consiste--t-il pas à utiliser les outils juridiques du colonisateur Lire la suite
Quel rapport avec le fond de l'article ?
Lire la suiteC'est "Chastanet" et non "Chastenet"...
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