Au 19è siècle, de la Louisiane au nord à la Guyane au sud, le créole était la plus importante langue véhiculaire de la Caraïbe car parlé également en Haïti, en Guadeloupe, en Dominique, en Martinique, à Sainte-Lucie, à Grenade et à Trinidad. Malheureusement, les élites de ces pays n'ont pas pris conscience de la formidable opportunité que constituait une langue commune s'agissant de l'unité de la Caraïbe.
A Trinidad, le créole a failli disparaitre et se maintient dans une poignée de localités. Par contre, à Grenade, le génocide linguistique a quasiment réussi. Il n'y reste plus que quelques personnes âgées à connaitre la langue et à la parler. Or, cela pose un énorme problème à la société grenadienne : la plus grande partie de leurs traditions orales (contes, proverbes, chants etc.) est en...créole, langue qui n'est plus comprise ! C'est pourquoi la "Grenada Creole Society" s'emploie depuis quelques années à tenter de revivifier le créole, en particulier auprès des enfants des écoles.
Ces efforts porteront-ils leurs fruits un jour ? Nul ne le sait. En tout cas, écoutons ce chant grenadien...
J'ai le plus grand mal à comprendre l'attitude de la droite assimilationniste à l'égard du RPCRAC Lire la suite
...OUVERT. Tel devrait être le nouveau nom de la Martinique !
Lire la suiteIl y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite