Le député Liot de la troisième circonscription de Guadeloupe, âgé de 68 ans, était jugé pour "abus de confiance, soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public" alors qu'il était directeur de la Caisse des écoles de Pointe-à-Pitre.
Il n'était pas présent au tribunal pour le délibéré. Les faits concernent l'utilisation d'une carte de carburant et la vente de deux véhicules par la Caisse des écoles, entre le 12 août 2014 et le 3 septembre 2014, quand Max Mathiasin dirigeait la structure, avant d'être élu député en 2017. Les deux véhicules étaient en fait loués en leasing et n'appartenaient pas à la Caisse des écoles, mais à la société Bred Cofilease, dont la constitution de partie civile a été retenue, tout comme celle de la caisse des écoles. La Bred évoque un peu plus de 7.000 euros de préjudice.
6.000 euros de carburant
La carte de carburant, elle, aurait été utilisée à hauteur d'un peu plus de 6.000 euros. Deux autres hommes, l'ancien vice-président du conseil d'administration de la Caisse des écoles et un ancien agent de la commune, étaient aussi jugés dans cette affaire mais ont été relaxés mardi par le tribunal. Le 22 octobre, le parquet de Pointe-à-Pitre avait requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis, 10.000 euros d'amende et une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à l'encontre de Max Mathiasin, ce que n'a pas retenu le tribunal. Le ministère public avait demandé 12 mois d'emprisonnement avec sursis et 5.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien vice-président du conseil d'administration de la Caisse des écoles, et six mois avec sursis et 5.000 euros d'amende contre l'ex-agent de la commune.
Le député Max Mathiasin à l'Assemblée nationale le 22 juin 2017© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite