Il n’y a rien à dire. La justice française est efficace en Martinique !
Le 11 novembre au soir, l’arrogant suprémaciste préfet Bouvier (avec son garde du corps karateka) joue au matamore avec son habit tout blanc dans sa résidence pour chasser le R.
Le 12 au matin, il dépose plainte près de Mme TARON pour violation de la propriété privée (sa résidence) et intimidation !
L’après midi, le R est arrêté !
Quelle célérité par des gens incapable de juguler la violence et la délinquance en Martinique.
Mme TARON est bien l’affidée du préfet quand il s’agit de casser du militant.
Nous en avons une nouvelle preuve.
Le ridicule ne tue pas.
Le préfet a osé dire que le RPPRAC n’avait pas demandé d’audience alors que cela fait des semaines qu’il réclame (à tort selon moi) un entretien avec le ministre des colonies Buffet.
Ce dernier a dit d’ailleurs qu’il était prêt à rencontrer tout le monde mais qu’il voulait du respect. Bref, il n’a rencontré que des gens qui sont d’accord avec lui.
Coté respect, Bouvier a déjà montré qu’il refusait même de saluer la délégation du RPPRAC.
On a bien l’arrogance du colon qui ne veut pas discuter avec le “petit nègre” si celui-ci est rebelle !
LES BEKES NE FORMENT PAS UNE RACE
Au lendemain de la première grande manifestation de Paris, le même Bouvier a fait publier un communiqué où il promettait des poursuites pénales contre des gens qui auraient tenu des propos contre une catégorie de personnes à cause de leur race.
Dans son document, il ne prononce pas le mot “béké” mais tout le monde a compris.
Bouvier est un fier défenseur de la caste.
Historiquement, les colons ont toujours accusé les martiniquais de couleur d’être racistes et d’en vouloir à leur peau blanche.
En 1822, suite à une révolte d’esclaves, le gouverneur constitue une Cour Royale qui va condamner à mort (avec exécution immédiate) une bonne vingtaine de révoltés.
Pour expliquer ces assassinats légaux, les magistrats vont accuser les esclaves d’être racistes et vouloir s’en prendre aux blancs : « le but bien avéré d’égorger les blancs et de se rendre maître du pays ».
Dire que son chien a la rage pour justifier de le tuer, c’est classique de la part des oppresseurs.
Accuser les martiniquais d’être racistes n’est pas donc une grande nouveauté de la part de M. Bouvier.
L’hypocrite appel dans le même communiqué à vivre en harmonie n’est pas plus nouveau. En 1848, le pouvoir et ses soutiens ont proposé aux nègres sortis de l’esclavage de faire la “fusion” avec les autres races.
Assurer la concorde pour assurer la domination des nantis.
On sait le résultat depuis 1848. Les riches sont encore plus triches et les autres doivent accepter la domination.
Là encore Bouvier n’a rien inventé.
Cette thèse que les békés sont une race qu’il faut protéger (comme une espèce en danger) s’est intensifiée après en 2009 après la grande grève de l’époque.
C’est une association dite RESPECT DOM dont le siège est à Paris et qui est présidé par un Sieur HAYOT qui a ouvert le bal en poursuivant la secrétaire générale de la CGTM pour avoir écrit le mot d’ordre populaire “Matinik sé ta nou, matinik sé pa ta yo, an band béké pwofitè et volè, nou ké fouté yo déwo!” au motif que c’était un mot d’ordre raciste et discriminant.
Le médiatique petit béké de Reynal a repris la même chanson.
Récemment encore, la même association RESPECT DOM a poursuivi pour les mêmes motifs de racisme et de discrimination un écrivain, un journaliste, deux chanteurs, tous martiniquais de couleur !
Tout cela a été vain car les juridictions saisies ont dit que les békés ne constituaient pas une race protégée par la loi.
Et c’est une évidence historique, sociologique et juridique mais Bouvier ne cesse d’errer !
Pas plus que les aristocrates de la France de 1789 n’étaient une race, la caste des békés ne l’est. Chanter “Ah ça ira, ça ira, les aristo à la lanterne”, c’était l’expression d’un juste combat contre les privilèges, les inégalités.
M. Bouvier ne peut comprendre cela car en 1789, on peut penser qu’il aurait été un noble émigré luttant contre la révolution.
Donc critiquer, combattre, éreinter la caste des békés pour leur passé, leur présent, leur fortune, leur égoïsme, éventuellement leur crime et leur délit, ce n’est pas raciste au contraire de ce que prétend ce préfet.
Ce sont eux les békés et autres colons qui ont l‘obsession de la race. Revoyez les déclarations du père Hayot des années soixante ou celle de Huygues-Despointes dans l’émission de 2009 à Canal Plus et on voit bien que ce sont eux qui se réclament de la pureté de la race à sauvegarder. Et le fait est que ces quelques centaines d’hommes et de femmes ont traversé les siècles en restant entre eux, se mariant entre eux pour se préserver et préserver leur puissance !
C’est un fait et nous le vivons encore aujourd’hui !
Bouvier se comporte chez nous comme un cowboy mais surtout il nous prend pour des indiens !
Raphaël CONSTANT
Avocat et militant
Le 13/11/2024
Vous osez comparer un pesticide que les Békés ont DELIBEREMMENT utilisé pendant 3 ave décennies t Lire la suite
"Qu'il provienne du pangolin ou d'un astéroide etc...."je suis désolé mais ça change tout !! Lire la suite
On passe d'un coup du BUMIDOM diabolisé, accusé d'être une entreprise de déportation massive, à u Lire la suite
...d'un laboratoire, écrit l'article. Lire la suite
... d’un "laboratoire chinois" pour diffuser le virus. Lire la suite
Commentaires
RECEPTION
Albè
17/11/2024 - 08:25
J'ai reçu plusieurs fois cet article par Whatsapp mais sans l'en-tête FONDAS KREYOL !!! Elle avait été purement et simplement été occultée ou coupée. Renseignement pris auprès d'un responsable du site, il s'agit, je cite, "d'une pratique tout à fait courante de gens qui sont incapables de faire fonctionner un site-Internet et qui profitent de l'esprit d'ouverture du nôtre. Ils reprennent et diffusent certains de nos articles qui vont dans leur sens sans jamais en indiquer la source". Que ces propos sont mesurés ! Pour moi, ce genre de pratique relève soit d'un esprit stalinien soit d'un esprit macoute.
Les békés...."race"à sauvegarder ?
Veyative
17/11/2024 - 13:38
Est-ce possible de savoir ce qu'il en est aujourd'hui? Se marient ils encore entre eux? Ne sont Ils pas aussi métissés que nous? Il me semble que l'épouse de celui qui est particulièrement ciblé n'est pas une béké. En tout cas, tout ceci aura une fin. Je reste persuadée qu'un jour il n'y aura plus de békés en Martinique. Mais il y aura toujours des riches capitalistes.