Patat sa ! comme dirait un personnage de roman martiniquais du siècle dernier.
Ce qui pour nos lecteurs pudiques peut se traduire par Bigre ! et pour nos lecteurs impudiques par Merde alors ! Pourquoi pareille exclamation, se demandera-t-on ? Eh bien, comment dire ?... Elle témoigne de notre profonde perplexité, de notre étonnement sidéral et de notre hébétude infinie face à un certain programme. Un programme de festivités. Enfin de demi-festivités puisqu'il s'agit aussi d'honorer une certaine divinité (présentée comme unique mais représentée par trois entités différentes, allez comprendre !).
Nous voulons parler, on l'a deviné, du programme des Chanté-Norel (quel est l'abruti qui a dit que notre dialecte co-officialisé, puis dé-co-officialisé, ne comporte pas le son "r" ?) qui circule ces temps-ci un peu partout, notamment sur les réseaux sociopathes. Il est, ledit programme, aussi fourni que celui de l'an dernier, que celui de l'année qui a précédé l'an dernier, bref de toutes celles qui ont précédé la présente année. Comme si de rien n'était ! Comme si aucun "bouleversement sociétal", pour employer l'expression de notre Sociologue Régional, n'avait affecté la société martiniquaise.
On va donc fêter Norel comme d'habitude et surtout chanter Norel !
Michaux veillera donc dans sa chaumière, cet enfoiré, sans se proccuper du fait que le prix de la boite de corned-beef est quatre fois plus élevé à Macouba qu'à Montmorency. Salaud de Michaud, va ! Bon, il a quand même une excuse : y'a pas longtemps, l'île de Sainte-Lucie a subi une "invasion française" pour reprendre le titre d'un article publié dans le quotidien local, le St-Lucia Times. "Française" signifie, dans le langage des îles qui nous entourent, "Martiniquais" ou "Guadeloupéens" et donc oui, des milliers de Français au teint basaltique ou basané ont littéralement envahi un festival nautique et musical organisé par la firme Yamaha, The Yamaha Fest. Alors qu'ils sont censés souffrir terriblement de la vie chère, ces "Fwansé" ont dépensé au minimum chacun 500 euros pour participer à un festival qui dure 1 seule journée : transport maritime ou aérien + hôtel + taxi + billet d'entrée. Oui, 500 euros par tête de pipe (sans comptabiliser, bien sûr, le prix des pipes d'une toute autre nature) ! Un rappeur "français" basané y a même chanté et enflammé les festivaliers alors que la semaine d'avant, il participait à une manif des Aligneurs de Prix sur "la Métropole" au quartier Dillon, Fort-de-Fouance (là, le r est plus difficile à prononcer par contre).
Donc, Michaux et tes chanters-norel en veux-tu-en-voilà un peu partout à travers l'île supposément chrétienne qu'est la Martinique, fais gaffe, mon gars ! Fais très gaffe !
...de ne pas comprendre mais je répète et en créole cette foi : "Chien marré sé pou lapidé". Lire la suite
Avec de tels amis, Louis BOUTRIN n'a pas besoin d'" ennemis". Lire la suite
Ton stalinien octogénaire, largement responsable du NAUFRAGE du camp indépendantiste depuis des d Lire la suite
Louis BOUTRIN ne pense t-il pas qu'il y a plus important à faire dans cette Martinique errante Lire la suite
Ils seront foutu de nous chanter que le (R) est le fameux divin enfant
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Commentaires
Ne rigolez pas monsieur Rigoladeri :-)
Mouche là-compte n°3
09/11/2024 - 15:34
Ils seront foutu de nous chanter que le (R) est le fameux divin enfant
Apres avoir été un Mandela et un Malcolm X je m'attends à tout desormais :-)