La Chine se rapproche un peu plus de son “train volant” censé remplacer l’avion

   D'aucuns avaient pris l'article ci-après publié par nous il y a quelques jours pour une plaisanterie.

   Ils avaient déclaré qu'aucun train au monde ne pourrait rouler à 1.000kms/h et que par conséquent celui qui relierait La Rochelle à Fort-de-France par un tunnel sous-marin n'avait aucun sens :  

 

  https://fondaskreyol.org/article/construction-tunnel-transatlantique-rochellefort-france

 

   Or, l'article ci-après prouve que nous ne rigolions pas du tout. Un tel train existe bel et bien et notre source s'était trompée juste sur un point : ce train est chinois et non japonais. Le projet de tunnel sous-marin entre le port français et le port martiniquais étant Top Secret nous n'avions pu obtenir que des bribes de celui-ci. Mais nous maintenant qu'il sera bien inauguré le 25 décembre prochain pour que non seulement la farine-france et le camembert puissent arriver chez nous dès leur sortie d'usine en Mère-tropole, mais aussi et surtout pour que cette dernière puisse envoyer des jouets à ses enfants chéris insulaires...

 

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https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-la-chi…

La Chine se rapproche un peu plus de son “train volant” censé remplacer l’avion

Un essai de circulation d’un train à lévitation magnétique a été réalisé cette semaine dans un tunnel de 2 kilomètres spécialement conçu pour accueillir un engin qui, à terme, doit atteindre une vitesse de pointe de 1 000 km/h.

Un pas de plus est franchi vers le “train volant”… La Chine a procédé cette semaine à un essai “grandeur nature” de son train de l’avenir fondé sur la technologie de lévitation magnétique, aussi appelée “maglev”, rapporte le quotidien South China Morning Post (SCMP). L’engin, qui a dépassé cette fois-ci les 620 km/h, est conçu pour atteindre une vitesse de pointe de 1 000 km/h, soit de quoi relier Pékin et Shanghai en une heure et demie – ou, à titre de comparaison, aller de Paris à Marseille en cinquante minutes.

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C’est à Datong, à l’ouest de Pékin, qu’a été construite la ligne d’essai à grande échelle où les ingénieurs en charge du projet essaient d’éprouver la technologie de l’Hyperloop (“superboucle”, en français). Le chantier est sorti de terre en 2021. Il s’agit, très concrètement, de faire circuler le train dans un tube à basse pression, comme l’explique le SCMP :

“Cette nouvelle technologie vise à résoudre deux des plus gros problèmes auxquels est confronté le transport ferroviaire : la friction entre les roues et la voie, et la résistance de l’air sur la carrosserie du train.”

Le tube ferroviaire construit à Datong est long de deux kilomètres. Le site CNSA Watcher, qui rend compte des projets aérospatiaux chinois, a publié une vidéo de l’extérieur de la voie ferrée :

Rêve

Si cette idée d’un train en lévitation, ou plus précisément en sustentation, “est apparue il y a plus d’un siècle”, elle a “captivé l’imagination des ingénieurs et des investisseurs du monde entier depuis que le milliardaire Elon Musk a publié un livre blanc” sur le sujet en 2013.

Mais, jusque-là, ce dernier a échoué à concrétiser ce projet, tempère le quotidien de Hong Kong. “Sa société développant le système, Hyperloop One, a été fermée à la fin de 2023 après avoir échoué à remporter un contrat pour construire un Hyperloop fonctionnel.”

Avec son propre projet établi à Datong, le Groupe de science et d’industrie aérospatiales de Chine tente de se positionner dans la course à cette nouvelle technologie.

Le rêve, poursuit le SCMP, c’est qu’un jour “ces lignes souterraines puissent transporter passagers et marchandises d’une ville à l’autre à la vitesse d’un avion. Mais il y a encore un long chemin à parcourir avant que cette technologie futuriste ne devienne réalité”, conclut, prudent, le quotidien.

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