On croyait avoir tout vu en Martinique en matière d'imposture mais avec le scandale du chlordécone, le mur du son est carrément dépassé.
En effet, voici que suite à la reconnaissance du cancer de la prostate comme maladie professionnelle par l'Etat français, Serge LETCHIMY, président de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) et l'avocat choisi par cette dernière dans ce dossier à savoir Me Alex Ursulet, prétendent urbi et orbi que "le vrai combat commence !". Or, où étaient-ils durant toutes ces 15 dernières années ? On peut même remonter plus loin : quand dans les années 80 du siècle dernier, Pierre DAVIDAS, alors membre du PPM, tentait vainement d'alerter son parti et Camille DARSIERES, alors secrétaire général de ce parti. Quand dans les années 90-2000, l'ASSAUPAMAR a constamment tiré la sonnette d'alarme. Toujours en vain ! Quand en 2007, L. BOUTRIN et R. CONFIANT publièrent deux livres pour dénoncer le scandale de l'empoisonnement de notre pays et que S. LETCHIMY, alors maire de Fort-de-France, poussa à la création en toute hâte d'une association des revendeuses des différents marchés de Fort-de-France, Machann Foyal, qui défila dans les rues en conspuant les deux écologistes. Toujours aux abonnés absents l'ancien secrétaire général du RPR, Alex URSULET, et l'héritier autoproclamé de CESAIRE lorsque l'ASSAUPAMAR et POUR UNE ECOLOGIE URBAINE en Martinique ainsi qu'une dizaine d'associations agricoles et écologistes en Guadeloupe portèrent plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui et empoisonnement" en 2010.
Et puis, subitement, comme par un coup de baguette magique, voici que le député LETCHIMY surgit, en...2018 et s'écrie sur les ondes : "Le chlordécone est un crime d'Etat !". Voici qu'il est nommé à la tête d'une commission d'enquête parlementaire qui viendra entendre les protagonistes de cette affaire, sauf les... Békés importateurs du pesticide pendant 30 ans !!! Cette commission rédige un rapport qui dort désormais dans les archives de l'Assemblée nationale car en vertu de la séparation des pouvoirs, le politique ne peut intervenir dans une affaire judiciaire. En clair, les juges n'ont pas à tenir compte du rapport LETCHIMY autour duquel la presse a fait tout un tam-tam laudateur.
En fait, le leader du PPM s’est empressé TARDIVEMENT à tenter de donner l'impression qu'il mouillait sa chemise dans ce scandale quand il a compris que le peuple n’était pas du côté des empoisonneurs et que sa colère montait. Quant à Alex URSULET, est-il jamais intervenu auprès de ses amis au pouvoir en France, au cours des trois décennies écoulées, pour demander une quelconque réparation ?
Qu’ils aillent donner des leçons ailleurs et tout cas pas aux écologistes martiniquais de tous bords !
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite
Commentaires
A TOUS LES RATELIERS
Albè
30/12/2021 - 06:38
Ursulet ou plutôt Me Ursulet est un drôle de personnage : secrétaire général de la section-Martinique du très assimilationniste RPR (gaulliste) au siècle dernier, il s'est rapproché de l'indépendantiste Marie-Jeanne quand ce dernier présidait la CTM et voici que maintenant, il se met au service de l'autonomiste Letchimy qui préside aujourd'hui cette même CTM !!! Comment dit-on déjà "caméléon" en créole ?
Distinguer l'homme de l'avocat ?
Oeil
01/01/2022 - 11:06
Monsieur Ursulet a peut-être des convictions politiques. Qu'à titre personnel, il ait été secrétaire général de la section Martinique du RPR donne une indication.
Mais Maître Ursulet n'a pas à se conformer aux opinions de Monsieur Ursulet dans le choix des affaires qu'il défend en justice. Quand un avocat défend un assassin, ça ne signifie pas que l'homme qu'il est approuve les assassinats. De même, un avocat qui défend les intérêts d'une collectivité autonomiste, n'est pas forcément favorable à l'autonomie, à titre personnel.
Ne faut-il pas distinguer l'homme de l'avocat ?