L'autre jour, Ti-Sonson et sa "femme-dehors", Man Dèdette, discutaient de sujets importants : guerre en Ukraine, élection de "Miss Beauté noire", disparition du petit Emile, dernières révélations égyptologiques de Maître Gim's, prix du kilo de kouliwou etc...
C'est alors que notre philosophe tropical interrogea sa compagne diurne :
"Man ka tann an zafè folowèw-folowèw-folowèw dépi yonndé tan. Sé ki sa ekzatiman bagay-tala ? Wou ki toujou douvan latélé oben adan an whatsap, ou blijé sav !"
Surprise par la question, Man Dèdette se dressa sur son céans, mit ses poings sur ses hanches et s'écria :
"Comment, Ti-Sonson, tu veux me dire que tu sais pas c'est quoi un follower ? Hé ben Bondieu-La-Vierge-Marie-Tous-les-Sains-du-Ciel. Ou pa lanmod, neg-mwen ! Ou dèyè kité dèyè ka alé ! Je te rappelle qu'on est au 21è siècle, fout' !".
Ecrasé par la honte, Ti-Sonson détourna le regard, son regard de beau ténébreux ("ténébreux" est à prendre évidemment au sens chromatique du terme, pas au sens romantique).
"Un follower c'est quelqu'un qui suit quelqu'un...", hasarda Man Dèdette "Une personne qui regarde tout ce que fait une vedette sur Internet. La nuit comme la journée. Voilà !"
Eclatant alors de rire, Ti-Sonson s'exclama :
"Aaah, sé sa alò ? Mé poutji zot ka di followèw ? Ni sitelman manniè pou nonmen sé moun-tala : "mouton", "mal-mouton", "milé', "mal-milé", "abriti", "ababa-djol-koulé", "ababa-moustafa", "apoda", "atjoupanm", "tèbè", "tèbèdjè", "bièbiè" kisasayésa...".
Ahuri, Dèdette balbutia :
"Mais tu es un grangrek en créole, toi ! Man pa té sav sa."
"Si que ! Si-tellement que la meilleure façon de dire "follower" en créole, c'est kabrit-zié-loli."
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite