L'audio ci-après est hallucinant et retransmet l'altercation entre Serge Letchimy et un représentant syndical (qui, dans un tract, avait traité l'institution qu'est la CTM d'"Habitation" c'est-à-dire de plantation esclavagiste).
Présenté comme un "Béké", voire un "Kouli d'Habitation", il était normal que Letchimy demande à ce syndicaliste qui n'occupe aucune fonction tout en touchant son salaire depuis 8 ans de sortir d'une réunion avec le personnel. En effet, qui est ce type, d'où sort-il pour se permettre, son syndicat et lui, d'insulter celui que les Martiniquais ont élu à la tête de leur collectivité majeure ? Cela aurait Alfred Marie-Jeanne que nous aurions dénoncé de la même manière, avec la même force, pareil mépris envers le président de cette institution. C'est pourquoi le communiqué publié par le groupe GRAN SANBLE suite à l'altercation est à la fois lâche, hypocrite et indécent. Nous y reviendrons dans un prochain article. Pé ké ni pasé lanmen !
Cependant, la réaction du "Président" Letchimy n'a pas été présidentielle du tout. Il n'aurait jamais dû chercher à faire sortir lui-même ce "syndicaliste" mais soit lever la réunion soit demander l'intervention des vigiles de la CTM. Il a donc pété les plombs et même si on peut le comprendre devant la gravité de l'insulte qui lui est faite, on mesure à quel point dans une colonie comme la Martinique, le président de la collectivité majeure n'est qu'un petit chef indigène dénué de tout pouvoir. Jamais cela ne se serait produit avec les Premiers Ministres de Sainte-Lucie ou de Barbade. Jamais ! Pourquoi ? Parce que le premier venu n'y pénètre pas dans leur bureau comme dans un moulin et surtout n'oserait jamais ni lui parler sur n'importe quel ton ni le traiter d’esclavagiste.
La Martinique est vraiment une colonie où il n'y a aucune autre autorité que celle du Papa Blanc à savoir le Préfet.
Quant aux caquetages que l'on peut entendre dans la deuxième moitié de la vidéo ci-après, elle témoigne aussi de l'hypocrisie et de la lâcheté de certaines personnes protégées par des décharges syndicales et qui estiment pouvoir dire et faire n'importe quoi sans craindre la moindre sanction. Il est, par exemple, plus facile d'aller "révolutionnairement" s'emparer, avec Kémi Séba, de sachets de sucres du Galion (usine financée par les impôts des Martiniquais et aucunement propriété des Békés !) que de porter assistance sociale aux petites gens du Nord Caraïbe, ce pour quoi on est payé.
Nou ké otjipé di ka-zot adan sé jou-a ka vini a. Pa pè !
Ce soir je deviens OFFICIELLEMENT un grand soutien du PEUPLE ARMENIEN.
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