S'il est nécessaire de faire un bilan (en réalité un état des lieux car rien ne dit que les choses sont terminées) en Martinique après presque 3 mois d'émeutes, si ce bilan est très lourd pour les Negs (entreprises incendiées et personnel mis au chômage), on ne peu vraiment pas dire qu'il en aille de même pour les Békés.
En effet, aucune entreprise békée n'a subi de dégradations sérieuses, hormis un importateur de véhicules.
Il ne s'agit pas du tout pour nous d'introduire un biais racialiste dans l'analyse des événements car il y a aussi des Békés de couleur (les centres commerciaux de La Galleria, de Places d'Armes et du Rond-Point n'appartiennent pas à des Békés blancs, par exemple), mais de pointer du doigt le fait que les "gros" ont été épargnés tandis que les "moyens" et les "petits" ont subi de lourdes pertes.
POURQUOI LES "GROS" ONT-ILS ETE EPARGNES ET PAS LES "MOYENS" et LES "PETITS" ?
On répondra sans doute que c'est parce que les "gros" disposent de vigiles, de sociétés de sécurité etc..., ce qui est vrai, mais n'explique pas tout. D'ailleurs, des structures qui n'ont rien à voir avec le secteur économique comme le bâtiment de la police municipale de Fort-de-France ont été attaqués. En quoi de simples policiers municipaux participent-ils à la pwofitasion de même que cette pharmacie du Carbet qui a été incendiée ? Ou encore ce magasin de produits bio au Marin ?
Evidemment, personne, aucun élu ni syndicaliste (et encore moins journaliste) n'osera rappeler un fait qui pourtant crève les yeux : avant le 1er septembre, il n'y a eu aucune exaction contre les entreprises appartenant à des "moyens" ou à des "petits". Seulement, au cours des dernières années, des blocages le samedi de supermarchés appartenant à des "gros", cela sans violence ni dégradations.
Voici donc le constat fait par la CTM...
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Communiqué de Serge Letchimy :
« Nous avons organisé une réunion de travail avec les organisations économiques et les assureurs de Martinique pour accompagner au mieux les entreprises impactées par la crise sociale actuelle, dégradées, pillées ou incendiées.
Plus de 130 entreprises sont concernées. 1200 salariés ont été placés en chômage partiel. 500 véhicules ont été incendiés. Les entreprises du secteur du tourisme, de la restauration, des loisirs, du commerce de détail, du transport, enregistrent des pertes estimées entre 40% et 80% de chiffre d'affaires. À ce jour, les dégâts sont estimés entre 80 et 100 millions d’euros.
Les assureurs martiniquais sont mobilisés. Les premières expertises ont été réalisées et les acomptes dus aux assurés sont en cours de paiement. En Martinique, les assureurs sont essentiels au bon fonctionnement de l’activité économique mais sont en première ligne dans la prise en charge des dégâts des assurés, entreprises, particuliers ou administrations. Gardons à l’esprit que notre pays reste exposé aux catastrophes naturelles : ouragans, inondations, glissements de terrain, séisme, éruption volcanique.
Dans le cadre des travaux préparatoires à la rédaction d’un projet de loi d’orientation et de programmation pour le développement de la Martinique, assureurs, élus et organisations économiques travaillent ensemble pour permettre une prise en charge totale des risques des assurés, y compris ceux liés aux émeutes, pillages et dégradations volontaires. »
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite