Nos élus (es) martiniquais (es) ignorent ou font semblant d'ignorer qu'ils ou elles peuvent rester "au pouvoir" aussi longtemps qu'ils ou elles veulent, ils et elles finiront en...nom de rue.
Noms de rue qui ne diront plus rien à personne quelques années plus tard. Demandez, par exemple, à un jeune Martiniquais de 30 ans qui était Emile Maurice (président du Conseil général) ou Maurice Louis-Joseph-Dogué (maire de Ducos, puis député du sud) ! Il ne saura pas répondre. Il y a quelque chose de bizarre chez nos politiciens (es), même les plus farouches partisans de l'assimilation : tous leurs collègues hexagonaux cherchent à laisser une trace de leur passage en publiant au moins un livre. Pas eux ni elles !
Or, un ouvrage permet aux nouvelles générations de savoir qui était qui, qui avait dit quoi ou qui avait fait quoi. à tel ou tel époque. En Martinique, rare sont les hommes et femmes politiques qui se plient à cet exercice. Par exemple :
Or, nos hommes et femmes politiques font parfois des choses fort intéressantes mais faute de nous les avoir expliquées (que ce soit avec un livre-papier hier ou un livre électronique ou e-book aujourd'hui), nous sommes bien en peine de savoir ou de comprendre ce qui les avait motivés à telle ou telle époque.
Dès lors, on se voit obligé de recourir à Wikipédia lequel est forcément laconique s'agissant d'un territoire aussi modeste que le nôtre. En voici un exemple :
"Conseiller municipal du Carbet de 1945 à 1965, Tertulien Robinel est élu, en 1949, conseiller général du Carbet sous l'étiquette SFIO. En 1957, il est élu président du conseil général de la Martinique, fonction qu'il occupe jusqu'en 1964. Sa carrière politique est marquée par un fait historique majeur.
En effet, le 24 décembre 1959, à la suite des émeutes des 20, 21 et 22 décembre à Fort-de-France, Tertulien Robinel fait alors voter une motion à l'unanimité dans laquelle les élus du conseil général demandent « que des conversations soient entamées immédiatement entre les représentants qualifiés des Martiniquais et le Gouvernement français pour modifier le statut de la Martinique en vue d'obtenir une plus grande participation à la gestion des affaires martiniquaises », autrement dit un statut allant vers plus d'autonomie".
Tiens donc ! Voici qui fait écho aux questions de modification de statut qui, 66 ans plus tard, agitent notre société...
Il y a eu, dès la fin du 19è siècle, un mouvement de revendication autonomiste dans quasiment tou Lire la suite
Le cas de la GRANDE-BRETAGNE mérite d'être pris en compte(SAINTE-LUCIE, DOMINIQUE).
Lire la suite...rendent caduc le laïus qui les précède. Lire la suite
...La France de de Gaulle-Debré-Foccart a choisi l’option de l’indépendance des pays d’Afrique su Lire la suite
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