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An lanné 2020 sa ké fè 60 lanné Gouvèlman Lafwans désidé swadizandi dékolonizé sé ansyen péyi-la i té ka kolonizé-la dépi syèktan.
Sé konsa onlo péyi trapé lendépandans a-yo, avè gouvèlman a-yo, é désidé yo té kay pé fè politik a-yo, dévoplé kilti a-yo, lékonomi a-yo, é tout richès yo té ni adan péyi a-yo.
Yo trapé anbasadè a-yo é yo touvé-yo èvè on rèprézantan adan ONU é tout òwganizasyon enternasyonnal kontèl FAO, UNESCO épi kisisayésa …
An ka sonjé sé lanné 60 lasa jan dotwa zanmi afriken an té ni té kontan.
Déparfwa, lè yo té ka fété Lendépandans a-yo, yo té ka fè jé èvè nou sé Antiyé-la, nou i té sitèlman kontan rédé Lafwans adan lantoupriz a kolonizasyon a-y.
Nou Antiyé é Giyàné nou té ka rété bèkèkè.
Mé nou pa tadé konpwann Lendépandans a pa on biten yo ka bay, lendépandans sé pou raché é wouplanté é penga kolonizasyon pa woupousé onfwa-lamenm.
E menm lè ou rivé trapé-y afòs fè, kolonizatè-la toujou ka lésé on bonm an péyi, on bonm byen kaché adan nouvo gouvèlman « endépandan »-la pou i pété pli ta siwvwè i pa ka rivé kontinyé sousé richès a péyi-la.
An 2020 on ékip télévizyon fwansé kay fè on séri flim asou « La Décolonisation ». Asiré pa pétèt ké ni on paj asi Lézantiy é Lagiyaàn: kijan fè nou pa trapé Lendépandans an-nou kon sé lézòt koloni-la adan menm balan-la ?
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite
Commentaires
Indépendances, guerrières ou non violentes ?
Oeil
29/12/2021 - 14:08
Il y a deux sortes de colonisation territoriale : la « monobloc » où le pays conquérant absorbe les colonies et la « split system » qui maintient une séparation.
La « monobloc » résiste assez bien à la décolonisation. Les vastes ensembles que sont les États-Unis, la Chine, la fédération de Russie, procèdent de ce système. La France hexagonale aussi, bien que de dimensions modestes. Les rois d’Ile-de-France ont agrégé des territoires dont certains parlent toujours de décolonisation, longtemps après, comme la Bretagne ou le Pays basque.
La « split system » est plus contestée. Ce fut l’Empire ottoman. L’URSS après la Seconde Guerre mondiale qui colonisa l’Europe de l’Est (ce qui n’empêchait pas l’URSS de se prétendre anticolonialiste, grâce aux ressources de la dialectique). Et bien sûr, les empires que nous connaissons le mieux : britannique et français.
On prétend souvent que la décolonisation ne peut intervenir sans guerre, au prétexte que la liberté ne saurait s’octroyer, elle se conquiert.
Effectivement, des indépendances ont nécessité des guerres. Sans revenir sur des cas anciens, comme celui d’Haïti, il y a l’Algérie, l’Angola, le Congo belge, l’Indochine, l’Indonésie, le Kenya, Madagascar, la Malaisie, etc.
Mais d’autres indépendances n’ont généré que des troubles modérés, voire aucune violence notable. Les partisans de l’indépendance de l’Inde se voulaient explicitement non violents. L’indépendance de l’Europe de l’Est s’est passée sans mal. La Grande-Bretagne a décolonisé ses possessions antillaises sans se battre. Les colonies françaises d’Afrique noire sont devenues indépendantes avec peu d'affrontements.
Les cas sont donc variés. Et parfois, la résistance des métropoles tenait autant à la volonté de maintenir leurs privilèges, qu’à la crainte que la colonie ne passe à un autre colonisateur (si pas son territoire, du moins son économie). Car l’indépendance formelle (hymne, drapeau, siège à l’ONU) ne signifie pas toujours qu’on est indépendant.