Et voilà… une fête nationale !

Yves-Léopold MONTHIEUX

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Voilà donc l’invitation attendue à participer au rituel de fin d’année : la célébration de « décembre 59 ». Le rappel de cet épisode met fin aux commémorations du mois, après celles de la mort de Frantz Fanon et de l’affaire de l’OJAM. Un placard qui affiche « 3 jeunes tués par les CRS », c’est reprendre la thèse « révolutionnaire » qui avait beaucoup servi le roman national au début des années soixante et que la vérité de l’histoire avait cru balayer. C’est le retour de l’histoire au roman, on ne pourrait pas trouver de meilleure image pour illustrer le mot d’un commentateur éclairé : « faux répété est vérité » ou cet autre, « peu importe la vérité historique seule la légende compte ».

Se dirige-t-on dès lors vers le vrai divorce entre le récit, qui n’aurait été que mis à mal, et l’histoire dont se détache l’historien idoine, en bonne place sur cette affiche ? Jadis le récit national, comme la légende, avait besoin de temps ; il surgissait de l’obscurité du temps. Aujourd’hui il s’écrit en pleine lumière, en même temps que l’histoire et même après l’histoire. Et contre l’histoire, s’entend. C’est ainsi que la reprise du contradicteur « voilà pourquoi votre fille est muette » prend du sens ici et trouve quelque cousinage avec l’expression créole Sa ki pa kontan toufé.

 

Fort-de-France, le 18 décembre 2021

Yves-Léopold Monthieux

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