Hier, l’ex président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a présenté ses excuses à la famille de Thomas Sankara, 35 ans après l’assassinat de ce dernier dont il a récemment été reconnu coupable et condamné à perpétuité. « Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara. J’assume et déplore du fond du cœur, toutes les souffrances et les drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon », a-t-il déclaré via une lettre lut par membre du gouvernement burkinabé. Actuellement, Compaoré est en Cote d’Ivoire, en liberté.
Interrogé par la Rfi, Paul Sankara, le frère cadet de l’ancien chef d’Etat burkinabé, a répondu à Blaise Compaoré ce mercredi. Pour lui, la meilleure manière pour Compaoré de demander pardon est de se livrer à la justice. Cette dernière a condamné par contumace, lors d’un procès en avril dernier, Blaise Compaoré à la prison à perpétuité.
« Je crois que la meilleure manière de demander le pardon c’était de répondre à la convocation de la justice, voilà, il a été jugé par contumace. En même temps, ce n’est pas une façon de dire que nous ne sommes pas pour le pardon, l’unité et la réconciliation. Non, loin s’en faut. C’est la manière, la forme, voilà ce qu’on y met au fond. Je pense qu’en envoyant un ministre ivoirien et sa propre fille le représenter, il y a plusieurs questions qui se posent à ce niveau : est-il lui-même l’initiateur de la lettre ? Est-il réellement au courant de la lettre ? », se demande-t-il.
« Et puis l’idéal aurait quand même été que, même à distance, il fasse une vidéo, ça aurait été plus acceptable. La question du pardon réside en une question fondamentale, qui a fait quoi à qui ? Parce que jusque-là, c’est des ouvrages, c’est des articles, c’est en 34 ans des films, des documentaires, et que sais-je encore qui ont été faits. Pourquoi nous parlons du triptyque, ce n’est pas un vain slogan «vérité, justice et réconciliation», ce sont les fondements que toute nation utilise et utilisera pour aller de l’avant », a affirmé le frère cadet de Thomas Sankara.
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite