Le mardi 05 novembre a eu lieu le vernissage de l’exposition photos retraçant le parcours et l’oeuvre de Daniel Boukman à la Médiathèque Melon Dégras au Saint-Esprit, à l’initiative de l’association MICELA.
Une magnifique et dense exposition qui a nécessité de nombreuses heures de travail, de recherches, de concertation avec l’homme de lettres, de sélection des photos, de rédaction d’une trame narrative, de discussions toujours vives, de relecture et enfin d’infographie, sous la houlette de l’infatigable Patricia Conflon, soutenue par Renaud Conflon, les membres de MICELA, Christine Jeanne,Nicole Cage et le jeune infographiste béninois Merveil Bossou, avec la complicité de Madeleine de Grandmaison dont l’époux, Renaud est le cousin germain de Boukman.
Cette expo signe le premier acte du colloque scientifique consacré au défenseur des langue et culture créoles, Tracées tricontinentales de Daniel Boukman : Marronnage poétique et militance culturelle, et dont les responsables scientifiques sont : Patricia Conflon (MICELA, Crillash), Gerry Létang (université des Antilles - Crillash, Mourad Yelles (INALCO/LACNAD, Paris).
L’émotion du mis à l’honneur était palpable à mesure qu’il découvrait le travail inspiré par sa vie et son oeuvre, un travail qu’il a qualifié « d’extraordinaire ». La marraine et invitée d’honneur du vernissage était Madeleine de Grandmaison. Elle a témoigné avec un mélange d’humour et de tendresse du « Daniel » qu’elle connait depuis l’adolescence.
Mourad Yelles a présenté la biographie de l’auteur militant, de l’insoumis, de l’enseignant en Algérie, un exposé dont les titres étaient dictés et rythmés par les photographies choisies par le chercheur et enseignant algérien.
Gérry Létang a évoqué l’homme, l’ami, le militant du créole.
Charles-Henri Fargues a, quant à lui, raconté le carnavalier invétéré, drôle, coquin et pédagogue jusqu’au bout, avec ses pancartes invitant engagées.
Le Maire du Saint-Esprit a exprimé sa fierté d’accueillir une telle explosion dans sa ville.
Nicole Cage, accompagnée de José Zébina, a présenté un court récital à partir de poèmes de Daniel Boukman.
Les conques du groupe Watabwi ont résonné et ponctué la soirée.
Une belle, riche et émouvante soirée, partagée avec un public attentif, un hommage mérité à l’un de nos mapipis encore trop peu connu !
Il me semble que l'article parle de ceux qui "PEUVENT PASSER POUR BLANCS" et non de ceux qui, dés Lire la suite
...est-ce que vous parlez de lui-même personnellement, qui l’aurait donc fait sciemment pour sa p Lire la suite
...comme le dit l'article étant donné que l'esclavage des Turcs n'était pas raciste (ils mettaie Lire la suite
Merci pour cet excellent article .Albè ,on demande des réparations aux Turcs quand? Lire la suite
...-et je ne suis pas le seul dans le cas-, ce n’est pas forcément "dans le silence de [mon] espr Lire la suite