Chacun se souvient des déclarations tonitruantes des avocats des trois responsables du CEREGMIA, groupe de recherches de l'Université des Antilles qu'un rapport accablant du Sénat et deux rapports tout aussi accablants de la Cour des Comptes avaient pointé du doigt :
"Il n'y a pas d'affaire CEREGMIA !"
Motif : la volatilisation de pas moins de 10 millions d'euros, sur deux décennies, de fonds européens attribués au CEREGMIA. Le Conseil National de l'Enseignement Supérieur avait alors été amené à prendre deux sanctions contre le trio du CEREGMIA : révocation de l'Université et radiation à vie de la fonction publique. Le trio avait fait appel, était allé en cassation, puis devant la plus haute juridiction de l'Etat français à savoir le Conseil d'Etat, mais ils avaient été déboutés. En clair, leurs condamnations avaient été confirmées. Seulement ce n'étaient là que des sanctions purement administratives et non pénales et la justice fut donc contrainte d'agir ou plus exactement de faire semblant d'agir : elle leur infligea pas moins de 5 mises en examen parmi lesquelles les "faux en écritures publiques", le "délit de favoritisme" ou encore "le détournement de fonds publics en bande organisée au détriment de l'Union Européenne".
Mais depuis ces mises en examen en 2016__il y a donc 8 ans !__plus rien. Silence radio. Et cette justice qui fait silence sur l'affaire en a profité pour condamner le directeur de publication du présent site-web, Raphaël Confiant, à la somme ahurissante de 30.000 (trente-mille) euros, pour un article évoquant l'un des trois révoqués de l'Université. Et pourquoi ? Parce que cet indivudu est "présumé innocent" n'ayant pas encore été jugé au pénal, les sanctions subies (révocation et radiation) n'étant que purement administratives. Donc la justice ne ...juge pas le trio du CEREGMIA mais elle condamne quelqu'un qui évoque leur affaire au motif non pas de "diffamation", mais d' "atteinte à la présomption d'innocence" ! C'est à se demander si la "présomption d'innocence à vie" n'est pas une nouvelle notion juridique à ajouter au Code pénal français.
Pire : les dommages et intérêts en matière de délits de presse ne dépassent jamais... 3.000 (trois-mille) euros dans la législation française. Exemple : le milliardaire Bolloré a fait condamner le site MEDIAPART et son directeur Edwy Plénel pour "diffamation" et n'a obtenu que... 1500 (mille cinq cent) euros) de dommages et intérêts. Par contre, Raphaël Confiant, lui, a été condamné à 10 fois plus (soit 30.000 euros) pour un délit, l'"atteinte à la présomption d'innocence", qui n'arrive pas à la cheville de la "diffamation" !
Mais, bon, "IL N'Y A PAS D'AFFAIRE CEREGMIA !", n'est-ce pas, comme n'avaient cessé de claironner les avocats des radiés/révoqués et aujourd'hui, dans l'affaire SODEM, on retrouve certaines des mêmes robes noires qui vont immanquablement nous chanter "IL N'Y A PAS D'AFFAIRE SODEM !".
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite