Lalo comme macoute explore la création d’histoires fictives et réelles autour de la figure haïtienne des Fiyet Lalo (Fillettes Lalo). À l’époque de la dictature des Duvalier, les Fiyet Lalo étaient des miliciennes, au même titre que leurs homologues masculins que l’on nommait les Tontons Macoutes. Elles assuraient la « sécurité » en Haïti de la fin des années 1950 à la fin des années 1980. On appelait les Fiyet Lalo et les Tontons Macoutes des « Volontaires de la Sécurité Nationale » (VSN) – qui était la dénomination officielle de ce corps paramilitaire qui travaillait présumément pour le bien du pays.
La fillette lalo est à l’origine une dévoreuse d’enfants dans l’oraliture haïtienne. Le tonton macoute, lui, est dans sa signification pré-duvaliériste, une sorte de croquemitaine. Mais si les deux personnages ont en commun d’être détestables, ils ne sont pas tout à fait équivalents. Le tonton macoute est un humain dénaturé, un paysan perverti qui utilise son macoute (sac traditionnel) pour piéger les enfants. La fillette lalo a en revanche une base plus irréelle. C’est en fait une nébuleuse notionnelle. Elle tient de la diablesse, du loup-garou (au sens haïtien du terme), de l’ogresse[1].
Qui pendant 3 siècles ont déporté nos ancêtres depuis l'Afrique jusqu'aux Amériques où ils ont é Lire la suite
Je pense que les lecteurs habituels de Fondas qui sont des gens avisés, ont parfaitement compris Lire la suite
Cet article fait songer à une moquerie égyptienne très en vogue lorsqu'Obama fut élu président de Lire la suite
S'il s'était montré un peu plus critique dès le début envers Israel cet Etat génocidaire, voi Lire la suite
La popularité de Césaire en Mque et notamment à Fort-de-France tient beaucoup aux éléments évoqué Lire la suite