L'article qu'on peut lire au bas du présent article a été publié par le site-web La Tribune des Antilles le 23 janvier 2019.
Il relate une conférence de presse du Procureur de la République à Fort-de-France qui assure que "l'affaire du CEREGMIA n'a pas été enterrée". Or, nous sommes au mois de mars 2025 soit 6 années plus tard et l'on a rien vu venir. La justice est toujours muette sur ce scandale qu'a constitué la volatilisation de pas moins de 10 millions de fonds européens dans la comptabilité de l'Université des Antilles, fonds attribué à un ex-Groupe de Recherches en économie appelé CEREGMIA. Scandale dénoncé non par la présidente de l'Université de l'époque, contrairement à ce que croient certaines personnes, mais suite à 2 rapports accablants : 2 émanant de la Cour des Comptes et 1 émanant du Sénat.
Cela a valu aux trois dirigeants du CEREGMIA de se voir à la fois révoqués de l'Université et radiés à vie de la Fonction publique. Mais, depuis lors, silence-radio ! La justice ne bouge pas. Exactement comme dans les scandales du CREDIT MARTINIQUAIS, de la SODEM, du SMTVD, du CHLORDECONE, de CARENANTILLES et bien d'autres. Ou plutôt, oui, la justice bouge : elle a condamné Raphaël Confiant à verser 30.000 euros (trente-mille !) de dommages et intérêts à l'un des trois responsables du CEREGMIA dénommé Kinvi Logossah pour un article paru sur le site-web Montray Kréyol. Motif ? Serait-ce pour "diffamation" ? Pas du tout ! Pour "atteinte à la présomption d'innocence". En effet, tant qu'il n'est pas jugé, Logosah est "présumé innocent". Or, la justice se refuse à la juger, lui et ses deux compères !!! 6 ans sont passés et il y a gros à parier qu'ils ne seront jamais amenés à la barre du tribunal. Tout comme dans les différents scandales évoqués plus haut. En Martinique, la justice semble avoir inventé un nouveau concept juridique : la présomption d'innocence à vie.
Mais ladite justice a encore poussé le bouchon plus loin : les "délits de presse" ne sont jamais condamnés à plus de 3.500 euros. Par exemple, le milliardaire Bolloré avait fait condamner le site-web MEDIAPART et son directeur Edwy Plénel pour "diffamation" et avait obtenu 3.000 euros de dommages et intérêts. Or, elle a infligé 10 fois plus à R. Confiant soit...30.000 euros !
Matinik bel péyi...
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https://www.latribunedesantilles.net/article/martinique-1ere-tv-procure…
Sur Radio MARTINIQUE 1è, ce mardi 22 janvier, le Procureur de la République à Fort-de-France, interrogé sur l'affaire CEREGMIA pour savoir si cette dernière était enterrée, a rappelé avec force qu'il n'en était absolument pas le cas et qu'elle sera bel et bien traitée par la justice dans un proche avenir. Il a mis le retard qui semble être pris quant à ce dossier sur le fait que les juges d'instruction en charge de celui-ci changent assez fréquemment et que les nouveaux doivent en prendre connaissance, ce qui prend un certain temps.
En effet, l'Affaire CEREGMIA a connu pas moins de...3 juges d'instruction en...3 ans et demi !!! Du jamais vu. Surtout quand on sait la complexité d'un dossier sur lequel le SRPJ français a dû solliciter l'aide de l'OLAF (ou "FBI européen"). Sans compter aussi sur les interventions politiques et maçonniques de personnes parfaitement identifiées et qui ont toujours défendu le CEREGMIA alors même que 7 mises en examen pèsent sur les chefs de cet ex-groupe de recherches, installé depuis des décennies sur les trois campus de l'ex-UAG (Université des Antilles et de la Guyane).
Mais le plus affligeant dans l'affaire est le soutien, passif ou actif, apporté par certaines personnes de l'Université au CEREGMIA en dépit de la multitude de rapports accablants pesant sur lui. Dernièrement, au plus haut niveau de l'Université, on avait même cherché à réintégrer F. CELIMENE, K. LOGOSSAH et E. CARPIN en exigeant qu'un emploi du temps leur soit préparé !!! Heureusement qu'une deuxième révocation est tombée, annihilant du même coup ces mesures de réintégration parfaitement indignes.
Mais l'Affaire du CEREGMIA concerne 43 personnes (3 de plus donc que la bande d'Ali BABA) comme l'indique le rapport de l'IGAENER (Inspection Générale de l'Education Nationale et de la Recherche) et ces dernières doivent savoir que le combat pour faire éclater toute la vérité ne se limitera pas aux trois chefs révoqués. Aucune protection syndicale, politique, maçonnique ou autre n'empêchera le glaive de la justice de s'abattre.
Le compte à rebours a commencé...
source : Montray Kréyol
...presque jamais RIEN à voir avec les articles que vous prétendez commenter. Lire la suite
Suite d'injures banales et d'anathèmes n'ayant rien à voir avec le texte et mon commentaire lié.< Lire la suite
Comme dirait le type qui passe son temps, sous divers pseudos, à polluer ce site avec ses comment Lire la suite
On espère pour toi, qui se cache derrière divers pseudonymes afin de squatter la rubrique "Commen Lire la suite
...et me semble pouvoir être "résumé" (dslé si ce mot est peu précis) ainsi. Lire la suite