En Martinique, le toupet et la mauvaise foi de nombre de politiciens n'ont jamais eu de limites. Cela fait partie du jeu politique, dira-t-on, sauf que dans certains cas, les limites s'en trouvent dépassées.
Prenons le cas de la ville de Saint-Pierre : quand Christian Rapha en devient le premier édile en 2015, que découvrent-ils, son équipe et lui ? Ceci : un déficit qui est supérieur à 50% du budget de fonctionnement; En bon français cela s'appelle un déficit abyssal résultat d'une gestion à la fois calamiteuse et clientéliste. S'atteler à le réduire n'est, on l'imagine bien, pas rédi chez bò tab d'autant que l'ancienne municipalité n'a mis en oeuvre aucun projet permettant de dynamiser la ville, d'attirer des entreprises, d'utiliser le label d'Art et d'Histoire etc. pour non pas redonner à Saint-Pierre son lustre d'antan mais au moins en faire une sorte de phare dans une région Nord-Caraïbe sinistrée.
Quand l'équipe de Christian Rapha s'est retroussée les manches, elle s'est heurtée à divers obstacles parmi lesquels une certaine inertie préfectorale et sous-préfectorale (Saint-Pierre est la sous-préfecture du Nord), un soutien plus que mitigé de la part de la CTM pour des raisons politiques, des charges du personnel excessives et les surfacturations de certains fournisseurs et entreprises. En quelque sorte 4 épées de Damoclès qui rendaient un éventuel rééquilibrage budgétaire difficilement atteignable en un seul mandat et même en deux mandats étant donné l'ampleur du déficit évoqué plus haut. Cela n'a pourtant pas découragé C. Rapha et son équipe qui ont obtenu un plan de redressement jusqu'à 2029 avec seulement 1% d'augmentation des impôts par an.
D'autre part, l'opposition a le toupet aujourd'hui, suite à un récent rapport de la chambre Régionale des comptes concernant Saint-Pierre, de déclarer :
"Il devait y avoir une diminution des charges de personnels. La municipalité a transféré une partie du personnel au CCAS et une autre à la Caisse des écoles".
On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer devant une telle mauvaise foi car c'est l'ancienne municipalité qui, pour des raisons électoralistes, avait embauché à tour de bras. Que voudrait-elle, cette opposition, que C. Rapha fasse ? Licencier une partie du personnel en surnombre ? S'il l'avait fait, l'opposition serait aussitôt montée sur ses grands chevaux et l'aurait accusé de jeter à la rue des pères et mères de famille et de les acculer à la misère. D'ailleurs, une question se pose que nos chers journalistes professionnels se gardent bien de poser : pourquoi pendant tant d'années, à l'époque où l'actuelle opposition était au pouvoir à Saint-Pierre, ni la Préfecture ni la Sous-Préfecture ni l'ex-Conseil régional n'avaient jugé bon de pointer du doigt le déficit abyssal de la ville ? Oui, POURQUOI ? Pourquoi ceux qui la dirigeaient ont-ils bénéficié si longtemps d'une si grande mansuétude ?
En fait, l'actuelle agitation de l'opposition, bien silencieuse depuis fort longtemps, est liée à l'approche des élections municipales. Elle avait coulé autrefois les finances de la ville et souhaite en reprendre les commandes sans présenter le moidre projet crédible qui permettrait de résorber un déficit qu'elle avait ELLE-MEME creusé !
Albè, quelqu'un a-t-il jamais nié l'existence d'un racisme anti-noir dans le monde arabe ? Lire la suite
Merci Frédéric...
Lire la suite... "Nuit noire" et Albè. MAIS DEUX POINTS À RAPPELER. Lire la suite
Un lapsus s'est glissé dans mon commentaire ci-dessus: Lire :..les Palestiniens de Gaza et non . Lire la suite
1) Comme vous le dites vous-même: " étant les premiers concernés" par le "racisme anti-noir" des Lire la suite