La mission Bubo 25 intervient dans un cadre de haute importance stratégique et technologique pour la France et l’Europe. Elle a pour but de protéger le second décollage de la fusée Ariane 6, prévu par l’Agence spatiale européenne (ESA). L’opération, programmée pour le 26 février 2025, revêt une grande valeur pour la France, notamment avec le lancement du satellite militaire CSO3 (destiné à renforcer la surveillance mondiale).
Le décollage d’Ariane 6 avait été mis en pause en décembre dernier à cause de petites pannes repérées lors de la dernière phase de préparation. Ce contretemps illustre bien les difficultés techniques que doit surmonter l’ESA dans un secteur spatial semé d’imprévus. Par ailleurs, l’opération a une dimension commerciale forte, ce qui permet de consolider la place de l’Europe sur le marché spatial mondial.
Le satellite CSO3, troisième et dernier exemplaire de la constellation Composante Spatiale Optique (CSO), vient renforcer les capacités de renseignement optique de l’armée française. Dans une période géopolitique tendue, où l’autonomie spatiale est de plus en plus recherchée, ce lancement se transforme en enjeu stratégique de taille.
Pour que tout se passe bien depuis la Guyane française, on a mis en place un dispositif militaire d’envergure. Trois avions de chasse Rafale, accompagnés d’un avion de ravitaillement A330 Phénix MRTT, d’un appareil de surveillance E3F et d’un avion de transport A400M constituent la force aérienne. En plus, neuf hélicoptères sont stationnés à la base aérienne 367 Capitaine François Massé : cinq SA330 Puma et quatre AS555 AN Fennec.
Ce montage, assez sophistiqué (on parle bien d’une véritable « bulle de sécurité » autour du site de lancement), rappelle les mesures mises en place lors des Jeux Olympiques ou durant des visites papales en Corse, comme le souligne le général Patrice Hugret en évoquant « un gros dispositif ».
Dès le lancement, les moyens aériens seront redirigés vers les Antilles françaises, marquant ainsi la première présence des Rafale dans la région. Installés au Centre aéronautique de l’État à Lamentin (Martinique), ces appareils participeront à plusieurs missions :
・vols conjoints pour le transport stratégique
・soutien logistique aux opérations militaires en cours
Ils seront également prêts à intervenir en cas de catastrophe naturelle (toujours utile d’avoir des renforts sur le terrain). Des événements ouverts à la presse sont prévus pour mieux faire connaître ces actions dans cette zone stratégique.
La protection du centre spatial guyanais est assurée par des soldats qui patrouillent régulièrement, appuyés par des navires – une vedette et un patrouilleur. Des hélicoptères équipés de tireurs embarqués, ainsi que des lanceurs terrestres de missiles sol-air à courte portée, viennent renforcer ce dispositif. En complément, un radar surveille en continu l’espace aérien autour du site.
Le lieutenant-colonel Stan explique que leur mission sera celle « des policiers du ciel », prêts à dégainer rapidement face à tout aéronef non coopératif qui s’approcherait trop près.
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Tension dans les Caraïbes : Pourquoi l’Armée de l’air française envoie ses Rafale pour Ariane 6 ? | Armees.com© Armees.com
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Super .On souhaite un long séjour à cet homme chanceux qui a trouvé dans ce pays des gens aimants Lire la suite
An zonbi kolonialis oben ki sa ?
Lire la suiteMarion pli malin ki sa.
I ka fè wòl pa ka konprann "décolonisation".
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