L’Unesco a rejeté dimanche la requête d’une association bretonne visant à inscrire en « extrême urgence » la toponymie bretonne au patrimoine immatériel de l’humanité.
Le bureau du comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a estimé dimanche 1er septembre 2024 au soir que la candidature d’une association bretonne destinée à inscrire la toponymie bretonne au patrimoine immatériel de l’humanité ne constituait pas « un cas d’extrême urgence sur la base de l’article 17.3 de la Convention » pour la sauvegarde de ce patrimoine, selon une décision datée du 4 juin publiée sur le site de l’organisation internationale.
L’association Koun Breizh (« Mémoire de Bretagne »), à l’origine de la candidature, estimait que la loi 3DS (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification) menaçait la toponymie bretonne en obligeant les communes de moins de 2 000 habitants à attribuer un nom de rue et un numéro pour chaque usager.
Cette standardisation des noms de lieux « conduit de manière silencieuse et insidieuse à la débretonnisation de nos campagnes », avait déploré Yvon Ollivier, président de l’association Koun Breizh (« Mémoire de Bretagne ») en mai auprès de l’AFP.
Dans sa requête à l’Unesco, l’association citait des exemples de noms de hameaux en breton qui disparaissaient ou étaient francisés après ce nouvel adressage.
Dans sa décision, l’Unesco encourage « la France à continuer à travailler avec les communautés concernées pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » en Bretagne.
L’association Koun Breizh y voit une reconnaissance de « notre toponymie en langue bretonne » et un appel aux « pouvoirs publics à se consacrer pleinement à sa protection », selon un communiqué. « Cette reconnaissance est déjà une victoire et devrait convaincre les Bretonnes et les Bretons du trésor que recèle notre toponymie, et plus largement notre langue bretonne », est-il ajouté.
Le but de cet « adressage » est de faciliter notamment les secours, la distribution de lettres et de colis, ou encore le déploiement de la fibre. Il a également fait débat dans d’autres régions françaises, qu’il s’agisse de l’Alsace ou de la Creuse.
L'Unesco estime qu'il n'y a pas d'urgence à classer la toponymie bretonne au patrimoine immatériel de l'humanité.© OUEST FRANCE archives
...qui figure au milieu de l'article est à la fois effarante et accablante.
Lire la suite...mais aussi tous les "pas Blancs", Antillais et Réunionnais compris. Lire la suite
...et le "délit de manifestation pour certaines 'causes'" sera non seulement réprimé violemment p Lire la suite
Il me faut vérifier ça. Lire la suite
a à peine été survolé par le prétentieux que je suis (La paille et la poutre, l’hospice qui se mo Lire la suite