Ki zot brilé bagay Bétjé nou pé toutafetman konpwann sa.
Sé Bétjé-a sé an bann chien-fè ka fè pwofitasion anlè do Neg dépi nanni-nannan. Mé ki zot sanfouté di dépotjolé magazen ki ta Neg, sa enkonprènab ek sa inadmisib tou. Pies adan sé politisien kapon an ek sé sendikalis oportinis la pa ka wouvè djol yo pou dénonsé sé vakabonnajri-tala. Yo kon an bann mouton ki sé swédizan révolisionnè-a ka mennen a labatwè. Kantapou sé artis-la ek sé espowtif-la, bouch-yo fèmen di-kon-klou tou.
Sa tris, sa led ba Matinik.
Lè lo voukoum-tala ké bout, pis tout bagay blijé bout an jou, fok popilasion-an, soutou sé Neg éti yo brilé lantoupriz-yo a, ké mandé sé politisien ek sé sendilalis-nou an kont. Wi, nou ké mandé zot kont ! Davwè, pa yonn adan zot pa mandé sé swédizan konbatan kont lavi chè a es yo dakò épi sa oben es yo ka kondanen sa ? YO PIES-LA ! Yo ka asiz bò sé mésié ek sé fanm-tala adan an âtjé diskision initil san janmen pozé yo sel kèsion ki pé pèmet kontinié diskité akoté yo :
"Es zot dakò yo brilé magan Neg oben es zot kont sa ?"
Djol tout moun fèmen akwèdi yo ba yo bwè an dlo-maré toubannman. Enben, pli ta pli tris, zot ké wè !
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Il est, à mon humble avis, trop facile d'accabler le personnel hôtelier souvent payé au lance-pie Lire la suite
"Les personnels confondaient trop souvent service et servitude". Lire la suite
Le ou plutôt les problèmes sont, depuis fort longtemps, connus des différents groupes qui y ont o Lire la suite
...prononcé le mot "Indépendance" ! JAMAIS ! Lire la suite
Commentaires
Vie Chère en Noir et Blanc !
GIRARD G
15/10/2024 - 07:23
Plutôt que de développer un tel argumentaire en noir et blanc (racial), U Martinique aurait mieux fait de défendre le bilan social de son entreprise, à condition bien sûr qu’il en ait un.
Il aurait mieux fait d’expliquer en quoi ses commerces de distribution représentent une vraie concurrence au Groupe Bernard Hayot. Il aurait surtout dû s’étendre sur les règles morales, éthiques, le respect des salariés et de l’économie des consommateurs qui animent son entreprise.
En d’autres termes si U Magazine ne se distingue du Groupe Bernard Hayot que par le fait qu’il est noir, cela explique peut-être que les deux groupes aient subi, de façon indiscriminée, les mêmes manifestations violentes que pour notre part nous déplorons.
On peut toutefois se demander s’il fallait en arriver là pour que le problème récurrent de la Vie Chère qui se pose dans les outre-mer, fasse irruption dans l’actualité française.
AFRO-CARIBEENS
Albè
15/10/2024 - 07:31
Il n'y a aucun biais racial dans ce communiqué de la famille Pamphile. Ils prennent tout simplement au mot ceux qui ont brandi le terme "afro-caribéens". Quand on brandi pareil mot, on n'a tout simplement pas le droit de s'attaquer aux biens appartenant à des Noirs c'est-à-dire à des "Afros" ! Faut être un peu logique de temps en temps, non ?
U Martinique vs Afro-Caribéens
GIRARD G
16/10/2024 - 14:15
Ce serait trop long de répondre à Albè qui tentait d’expliquer la reconnaissance qu’attendait U dans une Martinique sens dessus-dessous. Aussi, je l’invite à lire ou relire, Les Damnés de la Terre, ouvrage publié par Frantz Fanon il y a 63 ans. Il verra dans le chapitre intitulé Les Mésanventures de la Conscience Nationale, comment Fanon décrypte le comportement de classe des nouveaux cadres africains, colonisés les mieux formés du pays qui utilisent politiquement le peuple, pour chasser du pays les anciens colonisateurs, puis pour exproprier les africains-étrangers. Ce qui leur permet de s’emparer à bon compte des secteurs et des emplois lucratifs laissés par ces derniers notamment dans les activités intermédiaires et le commerce …
Ces nouveaux dirigeants ne s’impliqueront jamais dans la production (agricole ou industrielle) jugée trop exigeante à leurs yeux.
Je note qu’à peu de chose près, ce schéma décrit par Fanon, semble se perpétuer aux Antilles, où U Martinique veille aux intérêts de ses actionnaires noirs et prend sa marge dans la logique du système capitaliste (de Vie Chère) que U ne combat pas et dont seuls les héritiers des esclavagiste et la France coloniale sont jugés responsables.