Le Forum économique Tunisie–Nigeria 2025 consacre une nouvelle alliance en Afrique

Les échanges commerciaux entre Tunis et Abuja explosent, soutenus par une diplomatie économique ambitieuse. La Tunisie renforce sa présence en Afrique de l’Ouest, tandis que le Nigeria devient un partenaire stratégique incontournable.

Le rapprochement économique entre la Tunisie et le Nigeria s’est poursuivie en 2025 avec l’organisation du premier Forum économique bilatéral. Cet événement marque l’aboutissement de plus d’un an de coopération soutenue entre les deux pays marquée par une participation nigériane remarquée à la conférence FITA 2024 à Tunis, et une  mission économique tunisienne à Abuja en septembre dernier, puis la mise en place cette semaine du Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC).

Désormais inscrit dans le calendrier des relations sud-sud en Afrique, ce Forum s’impose comme un espace de dialogue stratégique entre deux économies complémentaires. La Tunisie, plateforme technologique et industrielle en Méditerranée et le Nigeria, première puissance démographique et économique du continent.

Des secteurs ciblés pour une coopération d’envergure

Organisé en marge des FITA 2025 à Tunis, les 6 et 7 mai, le Forum Tunisie–Nigeria a mis l’accent sur plusieurs secteurs clés :

  • Transition énergétique : les deux pays sont les mieux classés en Afrique dans l’indice du World Economic Forum sur la transition énergétique (Tunisie 2ᵉ, Nigeria 1ᵉʳ). Une convergence d’intérêts qui favorise les partenariats dans les énergies renouvelables et les infrastructures vertes.
  • Technologie, santé et logistique : des panels thématiques ont permis à plus de 150 experts et chefs d’entreprise d’échanger sur les opportunités d’investissement.
  • Entrepreneuriat et financement : des sessions de type Pitch Days ont permis à des PME tunisiennes de présenter leurs projets à des investisseurs, notamment dans les domaines de l’agri-tech, du numérique et de la pharmaceutique.

Un bond spectaculaire des échanges commerciaux

Symbole fort de cette dynamique, les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par 10 en un an : elles atteignent 82 millions de dinars fin avril 2025, contre 7 millions à la même période en 2024, selon les chiffres du CEPEX. Cette progression fait désormais du Nigeria l’un des premiers partenaires commerciaux de la Tunisie en Afrique subsaharienne.

« Le Nigeria est un marché immense, jeune, dynamique. C’est le moment pour les entreprises tunisiennes d’y entrer », souligne Anis Jaziri, président du Tunisia Africa Business Council (TABC), qui coordonne depuis 2024 la structuration du partenariat entre les deux pays.

Le lancement officiel du Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC) à Abuja et Lagos renforce le cadre de coopération. Coprésidé côté nigérian par l’entrepreneur Chris Eruba, le TNBC a vocation à faciliter les échanges d’affaires, les missions commerciales, et à appuyer les entreprises dans leurs démarches administratives ou douanières.

Cette institutionnalisation est saluée par les deux gouvernements et au-delà de la relation bilatérale, ce Forum s’inscrit dans une volonté plus large de faire de la Tunisie une tête de pont vers l’Afrique subsaharienne. Il préfigure une stratégie de déploiement vers la CEDEAO, soutenue par l’expertise tunisienne dans les secteurs de la santé, de l’ingénierie, de l’agroalimentaire et des énergies.

« Nous ne venons pas vendre, nous venons créer des partenariats durables », résume un industriel tunisien participant au Forum.

Commentaires

AH BON ?

Albè

27/06/2025 - 10:43

Et un connard qui sévit sous divers pseudos dans la rubrique " Commentaires" ce site voudrait que ce soit FONDAS K. qui se place à la tête du combat contre "le racisme anti-Noirs des Arabes !!! Le Nigéria ne connait-il donc pas situation des migrants africains en Tunisie ? BOUFFON, VA !

Négrophobie en Algérie.Chapitre 3: le quotidien.

bro

27/06/2025 - 20:43

Le discours officiel algérien nie l’existence de tout comportement raciste, et la justice n’a jamais eu à traiter de ce genre d’affaires. Mais à bien y regarder ,il existe bien un racisme négrophobe au quotidien .
Majoritaires dans le Sahara algérien, les Noirs sont essentiellement concentrés dans le Grand Sud du pays. Par ailleurs, de fortes communautés noires, fruit de transhumances passées et parfois tourmentées, vivent dans les grands centres urbains du Nord.Ce qui n’ exclut un certain racisme et une « négrophobie » plus ou moins assumée.
Un algérien noir originaire du Sud raconte le mieux la discrimination à l’algérienne. « Nous n’avons pas affaire à un racisme comme celui qui a sévi au sud des États-Unis ou en Afrique du Sud ,. Mais nous avons toujours vécu avec ce perpétuel regard qui nous rappelle notre différence. Mes voisins trouvent normal de m’appeler Babay (terme péjoratif attribué aux Noirs) mes collègues de travail, mes amis du club de supporteurs et tout le monde en fait autant. Et si je proteste, c’est moi qui passe pour le méchant. Notre communauté continue de symboliser la poisse. Pis : dans les histoires de grands-mères, nous jouons les mauvais rôles, kidnappeurs d’enfants, pillards ou vagabonds. Il n’y a pas de place pour un héros noir dans la mémoire collective de mon peuple. »
De nombreuses Algériennes ont épousé des Subsahariens, voisins de banc à l’université. En faisant ce choix, elles ont dû quitter le foyer familial et vivent aujourd’hui dans le pays d’origine de leurs époux. La plupart d’entre elles sont coupées de leurs parents et ne reviennent plus en Algérie. Avant cela, elles ont été raillées, voire agressées, dans leur quartier, car elles auront eu l’outrecuidance de s’afficher avec un Babay, main dans la main.Certains Algériens s’en plaignent à leurs frères : « Comment peux-tu accepter que ta sœur fréquente un Africain ? »

Face au silence de ses parents, la pauvre Zouleikha une fille dans ce cas, tenta de raisonner ses parents: « C’est mon ami, ...... » La grand-mère menaça de ne plus remettre les pieds dans la maison si Adif ,le Noir ne quittait pas les lieux sur-le-champ, et Zouleikha fut obligée de mettre son invité à la porte. Son ami parti, elle interpella sa grand-mère, « Je ne te savais pas aussi raciste” lui dit-elle.
Cette volonté du pouvoir algérien de matérialiser son appartenance à l’Afrique, caractérisée par l’octroi de bourses d’études à des Subsahariens dans des facultés algériennes et son souci d’intégration , sont gravement atténués par le comportement raciste de ses citoyens. Bien sûr, on ne peut affirmer que tous les Algériens sont racistes. Un Subsaharien raconte : “Au cours des cinq ans passés dans ce pays, j’ai rencontré des gens merveilleux qui n’attachaient pas d’importance à la couleur de ma peau, me traitaient comme leur semblable. Mais leur gêne dès que nous abordions le problème du racisme prouve que ce fléau existe chez eux. »
Selon un Guinéen , Les Algériens nous considèrent” comme des animaux”.Il raconte :. En me rendant au cybercafé ...., des enfants m’ont jeté des pierres, et aucun adulte n’est intervenu pour y mettre fin. Nous n’avons pas affaire à de simples propos injurieux, mais à de véritables agressions physiques, en plein jour et sans que personne ne s’en émeuve. Nos représentations diplomatiques sont au courant, mais ne font rien pour alerter les pouvoirs publics. »
Amadou est lui étudiant en sciences humaines à l’université d’Es-Senia, à Oran. Il vit le calvaire au quotidien, que ce soit dans les transports publics, sur le campus ou dans la rue. « Vous savez quelle a été la réaction de l’ambassadeur de mon pays à Alger quand je lui ai raconté mes déboires ? Il m’a froidement répondu : tu n’as qu’à refuser la bourse et repartir chez toi. »
Plus que les garçons, les filles sont soumises à un traitement particulier. Aissatou est nigérienne. Le cycle universitaire qu’elle avait choisi devait durer cinq ans. Elle n’a tenu le coup que dix-huit mois. Elle a quitté l’université de Tizi-Ouzou, a renoncé à sa bourse et s’est inscrite à Dakar. « Notre manière de nous habiller choquait les gens qui nous prenaient pour des putes.
La discrimination s’est accentuée avec l’immigration clandestine. Les candidats à l’exil en Europe transitent désormais par l’Algérie. Les ressortissants de la plupart des pays du Sahel n’ont pas besoin de visa pour entrer sur le territoire algérien, dernier verrou avant Marseille, Alicante ou Rome. Comme le passage coûte cher, ils restent quelques mois en Algérie, le temps de travailler. Ils sont de plus en plus nombreux dans les chantiers du bâtiment et dans le gardiennage , d’accumuler de l’argent pour se payer un faux visa Schengen et le voyage.
Au premier semestre 2024, les statistiques de la police algérienne font état de 2 581 reconduites à la frontière de Subsahariens , et les maisons d’arrêt du nord du pays disposent déjà de leurs pavillons dédiés aux Subsahariens.
Témoignages tirés d'une série d'articles du magazine maghrébin "Jeune Afrique"

AUCUN RAPPORT AVEC L'ARTICLE !

Albè

28/06/2025 - 06:39

Comme d'hab', tu vas recopier des trucs à droite et à gauche au lieu de répondre aux seules deux questions qui y sont liées : 1) pourquoi les Africains signent-ils des accords avec les Arabes alors que ces derniers sont des "racistes anti-Nègres" ; 2) pourquoi exiger de Fondas K., site visiblement sans grands moyens et ayant assez peu de lecteurs, qu'il mène un combat contre ce que tu appelle "le racisme anti-Noirs" des Arabes ? POURQUOI ? Mais bon, chacun a compris que t'es payé par le colonialisme et le sionisme pour polluer ce site. Ils gaspillent leur fric pour rien : ce site n'a pas suffisamment de lecteurs pour que ces manoeuvres grosssières soient efficaces. Allez, occupe-toi de ta prostate, bonhomme !

En effet .....

bro

28/06/2025 - 08:42

Je suis payé par le sionisme pour écrire régulièrement des commentaires anti-israeliens dénonçant les crimes de guerre à Gaza.Logique.

FAIS GAFFE AU MOSSAD, COMPERE !

Albè

28/06/2025 - 09:20

S'ils ont réussi à éliminer une quinzaine de hauts gradés et de scientifiques iraniens, c'est pas toi qui sévit sur un site-web dont chaque article ne dépasse pas 500 lecteurs qu'ils vont rater ! Je rigole : ils n'ont pas de temps à perdre avec ta modeste personne qui se croit fûtée parce qu'elle change de pseudo chaque matin. Bon, je te dis bravo quand même pour ton extraordinaire courage israélien ! Sinon, même ma femme de ménage, malheureusement sortie de l'école en classe de 5è, me fait part de son écoeurement devant les bombardements israéliens qu'il lui arrive de voir à la télé, elle qui ne sait même pas où Israël et Gaza se trouvent.

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    FAIS GAFFE AU MOSSAD, COMPERE !

    Albè

    28/06/2025 - 09:20

    S'ils ont réussi à éliminer une quinzaine de hauts gradés et de scientifiques iraniens, c'est pas Lire la suite

  • Le Forum économique Tunisie–Nigeria 2025 consacre une nouvelle alliance en Afrique

    En effet .....

    bro

    28/06/2025 - 08:42

    Je suis payé par le sionisme pour écrire régulièrement des commentaires anti-israeliens dénonçan Lire la suite

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    AUCUN RAPPORT AVEC L'ARTICLE !

    Albè

    28/06/2025 - 06:39

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    Négrophobie en Algérie.Chapitre 3: le quotidien.

    bro

    27/06/2025 - 20:43

    Le discours officiel algérien nie l’existence de tout comportement raciste, et la justice n’a jam Lire la suite

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    AH BON ?

    Albè

    27/06/2025 - 10:43

    Et un connard qui sévit sous divers pseudos dans la rubrique " Commentaires" ce site voudrait que Lire la suite