31% contre 46% : sondage Ipsos sur le racisme en France

   C'est le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) qui a commandé ce sonsage  l'IPSOS. Sondage dans lequel on n'apprend rien de ce que l'on ne sait déjà à savoir que les personnes noires vivant en France subissent, pour leur grande majorité, des forces de racisme et cela au quotidien.  

   Rien de bien nouveau sous le soleil.

   Du coup, n'aurait-il pas été tout aussi intéressant, sinon plus, de commander un sondage comparant le comportement des Français envers les diférentes minorités ? Les Noirs, bien sûr, mais aussi les Arabes, les Roms, les Chinois, les Turcs, les Indiens etc... On serait sans doute surpris du résultat car alors même que le sondage commandé par le CRAN n'y fait presque pas référence, on y apprend tout de même que 31% Français sont hostiles à l'idée qu'un de leur enfant épouse un Noir alors que 46% de ces mêmes Français sont hostiles à l'idée qu'un de leur enfant épouse un Arabe. 

   Un sondage comparant le sort des différentes minorités de l'Hexagone réserverait à coup sûr bien d'autres surprises de ce type...

Commentaires

Classement

certes

15/02/2023 - 20:03

D'après la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), le rejet ou racisme s'exprimerait selon l'ordre décroissant suivant :
1.- Les Roms et gens du voyage, perçus comme dangereux pour la sécurité.
2.- Les Musulmans, perçus comme possiblement dangereux.
3.- Les Noirs, non perçus comme dangereux (même s'ils sont musulmans) mais victimes du racisme colonial.
4. Les Juifs, non perçus comme dangereux mais toujours victimes de préjugés anciens.
Ceci, exprimé à gros traits.

Soyons sérieux.

Rose

15/02/2023 - 23:52

Et au Maghreb ,quel pourcentage n'aime pas les Noirs ? Et en Afrique noire ,combien n'aime pas les Blancs ?Et en Chine ,combien n'aiment ni Noirs ,ni Blancs ? J'aimerais bien le savoir.

COLONISATION DU MONDE ENTIER

Albè

16/02/2023 - 08:16

Arrêtez vos habituelles et risibles diversions, Rose ! Ce ne sont ni les Noirs, ni les Arabes, ni les Indiens ni les Chinois qui ont colonisé le monde entier et "De l'inégalité des races humaines" (Gobineau) ou "Mein Kampf" n'ont pas été rédigés dans leurs langues. Ni le Code Noir, les Lois Jim Crow ou le Protocole des Sages de Sion non plus.

Rose...

certes

16/02/2023 - 10:06

Quand on enquête sur le racisme en France, on traite de la France et non des autres pays. Certes, la répétition de telles enquêtes peut donner à penser que le racisme n'existerait qu'en France, ce qui est évidemment faux. Mais il n'y a rien à reprocher aux enquêtes de l'espèce, comme celle diligentée par le CRAN, qui indique clairement son objet.
En revanche, il y a des glissements de vocabulaire insidieux. Par exemple, avec le mot "colonialisme". Aujourd'hui, le terme est synonyme de "colonialisme européen", effaçant tous les autres colonialismes.
Le "Discours sur le Colonialisme" d'Aimé Césaire est un livre remarquable, sur le colonialisme européen. Mais son titre est problématique. Le livre ne s'appelle pas "discours sur le colonialisme européen" mais sur le "colonialisme" tout court. Ce qui réduit le colonialisme au colonialisme européen.
Or l'histoire du monde est l'histoire de la colonisation, notamment celle de tous les empires (romain, chinois, aztèque, inca, arabe, africains, ottoman, russe, etc.) Que Césaire ne s'intéresse qu'au colonialisme européen, c'est compréhensible, puisque c'est celui qui a affecté les Antilles. Mais le titre de son livre entraîne une confusion sémantique regrettable.
Quand on formule ce genre de remarque, on s'entend répondre : "en évoquant les autres colonialismes, tu fais diversion pour banaliser le colonialisme européen, l'excuser peut-être". Mais en effaçant les autres colonialismes, que fait-on, sinon les ôter du champ de la critique, avec une complaisance étonnante ? Ainsi, l'URSS a longtemps été considérée comme anti-colonialiste, alors qu'elle était elle-même une immense puissance coloniale, en Europe et en Asie.

Le racisme anti-Nègres se porte bien au Magreb, merci .

Rose

23/02/2023 - 09:36

Contrairement à ce voudrait nous faire croire certains idéologues ,il y a une longue tradition de négrophobie au Maghreb arabe .Elle est ancienne ,elle s’est fortement aggravée ces derniers temps Relisez « Peaux Noires … ».Le grand fanon lui-même évoquait déjà vers 1950 , les souffrances de Noirs tunisiens s’étant plaints à lui : depuis leur situation a empiré dans l’ensemble du Maghreb. !!!
Les réactions hostiles après l’élection d’une femme à la peau mate et aux cheveux bouclés au titre de Miss Algérie 2019 Khadidja Benhamou, une jeune femme aux cheveux bouclés et à la peau mate a suscité un déluge de tweets et de posts racistes , les moins virulents estimant que la jeune femme ne représentait pas la beauté du pays quand d'autres, plus violents, insultaient sa couleur de peau. Le racisme anti -Noirs des Maghrébins vis-à-vis des Subsahariens n’est pas une nouveauté. « Retourne dans ta cage, sale singe. » le gardien ivoirien Amone Glossoa a été la cible d’injures racistes de la part de supporters adverses. La conclusion d’une montée en tension qui a duré une partie du match.

Mais en Afrique du Nord, la négrophobie n’est pas propre à l’Algérie : Tout le monde se souvient de ces images de la vente d’Africains noir en Libye . Des Africains, noirs, vendus au plus offrant dans un marché clandestin en Libye, tout près de la capitale, Tripoli. Des propos, des actes, des délits racistes sont constatés - et dénoncés - régulièrement. Au Maroc, par exemple des immeubles de la capitale affichaient il y a encore quelques années et sans vergogne les messages suivants : "Strictement interdit de louer des appartements aux Africains .Mais ces messages discriminants ne sont rien à côté des drames que connaît régulièrement le nord du Maroc. À Tanger, les cas de Noirs tués par des Marocains sont courants. A Boukhalef, à plusieurs reprises, des migrants ont été tués, le plus souvent à l’arme blanche. "Nous ne sommes pas racistes, mais nous ne voulons pas de Noirs ici !" des résidents marocains du quartier lors d’un rassemblement hostile aux migrants, fin 2013, après la mort d'un Sénégalais et d'un Camerounais.En octobre 2015, l’histoire de Marie-Simone, une migrante camerounaise. Victime d’un viol collectif à Oran (ouest), elle avait eu le plus grand mal à se faire soigner et à porter plainte. En mars 2016 le meurtre d’un Algérien poignardé par un migrant nigérien qui avait dégénéré en une véritable chasse aux migrants. Et les exemples ne manquent pas.Au Maroc, « Dans la rue, certains nous appellent Ebola », racontait un Camerounais .Contraints de se cacher dans des conditions très dures, beaucoup sont victimes de bastonnades lorsqu’ils sont pris, puis envoyés dans des villes du sud du Maroc pour tenter de les éloigner. Ahmed Ouyahia – devenu le 15 août premier ministre d’Algérie – avait affirmé que les migrants sont « une source de criminalité, de drogue et de plusieurs autres fléaux ». ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel, , d’« une menace pour la sécurité » du pays. . En 2016, l’agression de trois étudiants congolais en plein centre-ville de Tunis avait à son tour créé un vif émoi. Aujourd’hui, la Tunisie s’apprête à adopter une loi criminalisant la discrimination raciale .En Algérie, en Tunisie ou au Maroc, les ressortissants d’Afrique subsaharienne venus étudier, travailler ou tenter de rallier l’Europe disent subir un racisme « ordinaire .Le racisme est le plus souvent verbal mais « parfois les mots font plus mal que les coups », souligne Aïcha, une Nigérienne rencontrée à Alger. Les termes « “kahlouche” ( nègre , noiraud,couleur de charbon etc…), “Mamadou”, “Ebola” et maintenant “Covid” sont autant de sobriquets dont on nous affuble », peste la jeune maman. Son fils de 7 ans a refusé de retourner à l’école après s’être entendu dire : « Tu n’es pas chez toi. ».Ils sont parfois surnommés « abid » ou « oussif », qui signifie littéralement « esclave ».La discrimination n’épargne pas les Maghrébins noirs eux-mêmes, comme en témoigne l’Algéroise Karima, forcée de rompre avec son fiancé « de couleur », « pour ne pas être reniée par les miens ». Les mariages avec des personnes noires sont encore mal vus. Très peu de vedettes de la télévision, de hauts fonctionnaires ou de dirigeants politiques ont la peau foncée, déplore le sociologue algérien. Amina, une Oranaise noire de 35 ans, se rappelle avec amertume avoir été « caillassée » devant l’université. Au Maghreb, plusieurs faits divers ont fait resurgir la xénophobie et le racisme de populations ayant perdu tout rapport à l’altérité depuis la fin du colonialisme. Les « kahlouche » (« nègres ») ou les « ‘abids » (« esclaves ») soulèvent toujours un mépris profond de la part des populations. A Djerba, les populations noires sont souvent enterrées dans le cimetière des « esclaves », à l’écart des autres. Plus généralement, les mariages entre arabo-berbères et noirs sont souvent hors de question et, en France, on trouve bien peu de mariages mixtes. au Maghreb, où les Noirs subissent des discriminations au quotidien.En décembre 2016, 1 200 personnes ont été renvoyées du pays. D’autres expulsions ont depuis été menées dans les grandes villes du pays. Emmenés en bus jusqu’à Tamanrasset, à 2 000 km au sud d’Alger, ils ont ensuite été relâchés de l’autre côté de la frontière, côté nigérien, parfois en plein désert.En Libye, la chute de Kadhafi a lâché les fauves. Dans un premier temps, les soldats tchadiens, qui composaient la garde rapprochée de l’ancien dictateur, ont été lynchés par la foule. Puis ce fut au tour des réfugiés soudanais du Darfour, dans le Fezzan au sud du pays.
EN MAURITANIE L’esclavage a été interdit en…..(tenez vous bien …. 1981) . Son interdiction a même été inscrite dans la Constitution en 2012, ….(Quelle avancée… !!)mais la pratique reste courante.. « Pendant longtemps, le sujet des Tunisiens noirs, traités comme des citoyens de seconde zone, a été un tabou » Les Tunisiens noirs ou d’origine noire représenteraient 10 à 15 % de la population, surtout concentrés dans le sud du pays. En 2013, une marche pour la défense de leurs droits avait été organisée à Djerba.Si les situations n’y sont pas comparables à la barbarie observée en Libye, les communautés noires continuent toutefois d’y être victimes de mépris, de discriminations, voire d’agressions..« Le racisme anti-Noirs continue aujourd’hui au Maghreb. La couleur de peau est toujours associée à un statut inférieur. Des tribus pratiquaient l’esclavagisme dans tout le Maghreb et c’est resté dans l’imaginaire collectif », souligne le sociologue marocain Mehdi Alioua, président du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (Gadem). «Même si le racisme est pénalisé en Tunisie (depuis 2018) comme en Algérie (depuis 2020) c’est aussi tout un système d’exploitation esclavagiste qu’on ne remet pas en question.
Pénalisation de racisme seulement en 2018 pour un pays qui se veut un phare !!!!!! Des siècles de traite arabo-berbère ont eu des conséquences visibles .Des travaux comme L’Afrique noire précoloniale de Cheikh Anta Diop [1987], portant sur cette histoire faite de razzias, de déportations massives et de pratique systématique de la castration par les négriers arabo-berbères, nous rappellent que cette immense entreprise de déshumanisation ne s’est pas faite sans résistances et nous aident à comprendre la persistance d’une négrophobie systémique au Maghreb .Au Maroc, il n’y a pas un seul noir qui peut prétendre échapper au racisme. Hommes, femmes, vieux et même les enfants en font les frais régulièrement.Les noirs, il n’aime pas et il ne s’en cache pas : « moi, je ne les prends pas à bord. Mais parfois je m’amuse, je les laisse monter et j’active le tarif de nuit en plein jour. Pris de panique, ils déguerpissent aussi vite de mon véhicule ! » ;. Les Africaines de l’ouest du continent, ivoiriennes et sénégalaises pour la plupart, sont nombreuses à s’installer au Maroc pour y devenir travailleuses domestiques. Faute de papiers en règle, elles sont souvent exploitées, parfois maltraitées, sans pouvoir se défendre. Un « esclavage moderne » que dénoncent de nombreuses associations de défense des droits humains au Maroc.
Sources:Journal Le Monde

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