FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après :
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Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...
J'ai failli intituler cet article "LES BEKES ET MOI" suite à l'attaque (l'énième attaque) contre ma personne émanant d'un blog qui vit de la publicité... capitaliste.
Cela m'a d'abord fait sourire, puis, j'ai haussé les épaules jusqu'à ce que je reprenne conscience qu'on est passé de l'Homo Sapiens à l'Homo Whatsappiens et qu'il est nécessaire de répondre aux attaques émanant des réseaux sociaux et autres blogs sinon ce dernier, l'Homo Whatsappiens, finit par croire que vous êtes ce que vos adversaires ou ennemis disent de vous. Donc, voici en quelques lignes ma relation avec les Békés :
. mon grand-père maternel avait hérité de son père (qui n'était pas Béké) une petite distillerie au fin fond d'une campagne de la commune du Lorrain appelée Macédoine. J'ai souvenir de ma mère qui, institutrice, une fois l'école terminée à 16h, s'employait à coller des étiquettes sur les dame-jeannes de rhum. C'était au début des années 50 du siècle dernier. A l'époque, il y avait bien une soixantaine de petites distilleries dites "mulâtres" à travers la Martinique. Le rhum avait remplacé le vin dans l'Hexagone grâce à la Première Guerre Mondiale où il avait servi de médicament, de fortifiant, de réchauffant etc.., mais dans les années 30, les viticulteurs en ont eu assez de cette domination et ont contraint les gouvernements qui se sont succédés à prendre une loi dite du "Contingentement". Autrement dit de fixer un quota de rhum pouvant être exporté sans taxes des Antilles vers la France, le rhum hors-quota, lui, étant lourdement taxé. Les Békés ont alors accaparé la totalité du quota et ont laissé le hors-quota aux petites distilleries. Celle de mon grand-père a donc dû fermer comme touts les autres. J'ai souvenir de la détresse du fils ainé de mon grand-père, mon oncle donc, qui était un petit génie en calcul mental et qui espérait faire des études de médecine à l'Université de Bordeaux (l'UAG n'existait pas encore). Presque chaque année, je vais faire une sorte de pélerinage sur les ruines de notre distillerie dont il ne reste que ce que l'on peut voir sur la photo illustrant le présent article. J'ai raconté tout cela en détail dans mon livre Ravines du Devant-Jour (1993).
. En 1988, après avoir écrit 5 livres en créole qui n'ont eu absolument aucune audience, je publie mon premier livre en français, Le Nègre et l'Amiral aux éditions Grasset. Il sort en septembre, a du succès (ce qui m'étonne) et reçoit même le Prix de la Ville de Montpellier. Or, en janvier 1989, mon éditeur, affolé, m'envoie un fax (l'Internet n'existait pas encore) : "On a reçu une sommation de justice à cause de votre livre ! C'est qui les Békés ? Ils nous ont mis cinq avocats sur le dos et exigent que le nom du maire de Fort-de-France nommé par l'Amiral Robert soit supprimé ou remplacé. Sinon, c'est la mise au pilon !". Cette dernière expression signifie "destruction d'un livre". Furieux, je vais sur les radios en Martinique et dénonce l'arrogance de ces Békés mais n'obtient aucun soutien de personne ! Les jours passent et mon éditeur s'énerve car la sommation de justice est aussi accompagnée d'une demande de 50.000 francs de dommages et intérêts. J'ai beau argumenter : "Ce maire de Fort-de-France nommé par l'Amiral Robert est un personnage historique. Je refuse de changer son nom ! Est-ce que je vais appeler l'Amiral Robert d'un autre nom ? Pourquoi pas l'Amiral François pendant qu'on y est ?". Sur le document de justice étaient inscrits les noms et les adresses de la dizaine de petits-enfants dudit maire qui voulaient que le nom de ce dernier soit changé. Mais l'éditeur insiste et je comprends alors que l'affaire est sérieuse et que si je persistais dans mon refus, ma carrière d'écrivain en français se serait achevée dès mon premier livre. Certes, j'aurais continué en créole mais je n'aurais eu aucune audience. Un jour, toujours furieux, je passe en voiture à Volga-Plage et vois le nom d'une rue, "Rue de la Valmenière". Tiens, pourquoi pas, me dis-je ? Je faxe ce nom à mon éditeur qui s'empresse de supprimer le nom de l'ancien maire de Fort-de-France nommé par l'Amiral Robert pour le remplacer par "Jean de La Valmenière" dans les rééditions. Ouf ! L'affaire est terminée et je passe déjà à autre chose. Sauf que quelques jours plus tard, en faisant des recherches à la Bibliothèque Schoelcher, je tombe sur un texte disant que Volga-Plage, qui ne s'appelait pas encore comme ça, appartenait à une famille blanche créole appelée De la Valmenière. Hé merde ! me dis-je. Leurs descendants vont à nouveau m'attaquer en justice et cette fois les éditions Grasset vont me virer. Patat sa ! Continuant alors ma lecture, je vois "..., famille aujourd'hui éteinte". Re-ouf de lâche soulagement ! En fait, ces Békés qui m'avaient poursuivi en justice m'avaient fait une pub d'enfer. Alors que Le Nègre et l'Amiral était sorti en septembre 1988 et n'avait eu, au contraire de l'Hexagone, qu'un écho plutôt modeste en Martinique, dès que j'avais dénoncé sur les ondes le procès (janvier 1989) qu'ils avaient intenté contre moi, des tas de gens qui n'achetaient jamais de livres se sont rués en librairie. Une employée de la Librairie Antillaise, qui se trouvait rue Schoelcher à l'époque, m'avait appris en riant que des marchandes du Grand Marché de Fort-de-France venaient se le procurer mais exigeaient un exemplaire comportant le vrai nom du maire nommé par l'Amiral Robert ! C'est que les exemplaires comportant le vrai nom n'avaient pas pu être mis au pilon dès l'instant où les rééditions comporteraient le nouveau nom à savoir Jean de La Valmenière. Ces marchandes avaient vécu An tan Wobè alors que, moi, je n'étais pas encore né.
. En 1991, je suis finaliste du Prix Goncourt (une année avant Patrick Chamoiseau qui l'obtiendra en 1992) pour mon deuxième livre en français Eau de café. Mon éditeur chez Grasset, Yves Berger, me demande de venir à Paris car si jamais le jury me choisit je devrai être sur place. Je suis très réticent d'une part, parce que que je déteste voyager en avion et de l'autre, parce que je sais bien que je n'ai aucune chance face à l'autre finaliste, Pierre Combescot, qui est comme un poisson dans l'eau dans le millieu littéraire parisien. Un Germanopratin pure souche pour qui "au-delà du périphérique parisien, c'est l'Afrique !". Je finis par céder et en guise de récompense, les éditions Grasset me logent à l'hôtel Lutecia et c'est bien la première fois de ma vie que je séjourne dans un palace. Au matin du verdict, j'allume machinalement la radio, qui à l'époque, dans les hotels, se trouvait encastrée dans le mur de la chambre, à côté de la table de chevet. Soudain, j'entends un journaliste dire ceci :
"Nous avons la chance d'avoir au téléphone l'un des deux finalistes du Prix Goncourt de cette année, Pierre Combescot, auteur du magnifique roman Les funérailles de la sardine. Pierre Combescot, bonjour !"
"Bonjour..."
"Vous allez bien ?"
"Aussi bien que possible..."
"Dites-nous, à quelques heures du verdict, vous vous sentez comment ?"
"Je me sens...confiant !"
J'éclate alors de rire en réalisant que les dés étaient joués. Si Combescot se sentait "confiant" c'est que son co-finaliste, en l'occurence moi, n'obtiendrait pas ce prix. Et de fait, il l'obtiendra ! Le soir, je suis invité à un repas réunissant le jury, des éditeurs, des journalistes et du beau linge parisien. Mon éditeur chez Grasset croit me consoler en me glissant à l'oreille avec son accent du Midi :
"Vous avez été vaincu par l'Internationale des Tantouses !".
Cette confidence homophobe ne me fait pas rire du tout d'autant plus que j'ignorais l'identité sexuelle de Combescot et qu'elle m'indifférait. D'autant plus aussi que son roman était très beau et indubitablement meilleur que le mien. Au cours de la soirée, le président du jury du Prix Goncourt, François Nourrisier, s'approche de ma table et demande à me parler. Je me lève et le suis dans le hall du restaurant. Il me dit avoir été marié pendant une vingtaine d'années avec une Mulâtresse martiniquaise au patronyme polonais (et donc se terminant par sky" ) et qu'ils ont eu deux enfants. Il me regarde alors dans les yeux et me dit :
"Vous savez pourquoi vous avez perdu ?... Nous n'avons cessé de recevoir ça dès l'annonce de la première sélection du Goncourt !"
Et de me tendre une petite liasse de photocopies d'articles écrits par moi et publiés dans le magazine ANTILLA qui était, en 1991, le plus important organe de presse martiniquais car l'Internet n'existait pas encore. Des passages en sont surlignés au stabylo jaune ! Des passages dans lesquels, étant membre de l'association écologique ASSAUPAMAR, je dénonçais la bétonisation des terres agricoles vendues par des Békés pour les transformer en lotissements.
"Il y a aussi une lettre émanant d'un Béké que je ne vous montrerai pas et qui vous accuse d'être à la fois anti-Béké et anti-Blanc".
Je ris jaune. Le lendemain, je dois rentrer en Martinique et je revois chez Grasset, mon éditeur, Yves Berger qui me lance :
"On a une bonne nouvelle pour vous ! Eau de café recevra le Prix Novembre qui est considéré comme l'anti-Goncourt ou plus exactement comme le prix attribué à celui qui aurait dû obtenir le Goncourt".
Revenu en Martinique, j'oublie cette prédiction et trois jours plus tard, j'obtiens en effet ledit Prix accompagné d'un chèque de 30.000 francs. Somme importante mais qui est loin dès 1 ou 2 millions de droits d'auteur que perçoit un lauréat du Goncourt. Je me dis en mon for intérieur "Merci Jéhovah-Allah-Krishna-Bouddha-Papa Legba-Pacha-Mama de m'avoir préservé" ! Car avec des millions en poche, j'aurais fait le con. Peut-être que je serais parti (lâchement et peu révolutionnaire que je suis) vivre à Acapulco ou à Bangkok.
. En 1996, je décide d'écrire un livre sur La Vierge du Grand Retour et, chat échaudé craignant l'eau chaude, je décide de ne pas utiliser le nom de la famille békée soupçonnée d'avoir monté ce pélerinage-bidon dans le but de faire les poches aux Nègres. C'est une partie de ce magot qui se trouve au fond de l'Atlantique suite au crash de l'hydravion Latécoère qui reliait Fort-de-France à Bordeaux. A bord se trouvaient les principaux organisateurs du pélerinage qui, semble-t-il, avaient trop chargé l'hydravion avec des caisses dont on imagine bien qu'elles contenaient le magot. Donc, je décide de ne pas les appeler, ces Békés, par leur vrai nom et d'en inventer un mais qui soit quand même assez reconnaissable. Le livre parait, je suis immédiatement dénoncé en chaire par les curés de diverses paroisses et même excommunié par l'un d'eux ! Celui de Redoute publie dans FRANCE-ANTILLES un long article déclarant que mon livre n'est qu'un tissu de mensonges et que par exemple, le pélerinage n'avait pas rapporté 10 millions de francs comme je l'ai écrit mais... 1 million. Or, en 1948, année de ce pélerinage, 1 million était une somme énorme ! RCI me propose alors d'organiser un débat avec le curé de Redoute lequel, contre toute attente, accepte. A l'heure dite, ce dernier ne vient pas et je peux alors m'exprimer pendant les 25 premières minutes de l'émission qui durait 30 minutes et puis 5 minutes avant la fin, le curé s'amène et lit un long texte dénonçant mon livre et s'en va. Je croyais l'affaire terminée et réfléchissais déjà à mon prochain livre lorsque feu Henri Vigana, qui réalisait un documentaire sur La Vierge du Grand Retour, m'informe que les descendants de la famille békée sont furieux et envisagent de porter plainte en justice contre moi. Patat sa à nouveau ! Je me rapproche alors d'un avocat qui m'apprend un truc que j'ignorais complètement : lorsqu'un nom est trop proche d'un vrai nom ou est reconnaissable, la ou les personnes qui se sentent visées peuvent parfaitement vous attaquer en justice pour diffammation. Je suis alors sauvé par Henri Vigana qui connaissait l'un des membres de cette famille békée laquelle finalement renoncera à porter plainte contre moi.
. En février 2007, Louis Boutrin et moi décidons d'écrire un livre pour dénoncer l'usage du chlordécone et nous faisons même une conférence de presse dans l'enceinte de l'Assemblée nationale à laquelle participèrent de nombreux médias hexagonaux (la semaine d'après, LE NOUVEL OB'S titrait : Les Antilles empoisonnées). Livre intitulé Chronique d'un empoisonnement annoncé. De retour en Martinique, Boutrin et moi organisons une série de conférences sur le sujet à l'Atrium (Fort-de-France), au Lorrain, au Marigot, au François au Vauclin etc... Or, dans notre livre nous avions écrit noir sur blanc le nom de l'entreprise békée qui avait importé ce pesticide cancérogène ! Tout au long de l'année 2007, nous n'avons cessé de recevoir des appels téléphoniques anonymes et menaçants du style "On vous fera la peau, bande de salopards !". Ou encore "On t'a suivi mercredi et on sait où tu vas marcher, on t'aura !". Boutrin et moi décidons de ne pas mollir et en septembre de cette même année 2017, nous publions un deuxième livre, Chlordécone : 12 mesures pour sortir de la crise. Colère des empoisonneurs qui redoublent de menaces anonymes ! Pourquoi ? Parce que l'une de nos douze mesures concernait le volet judiciaire de l'affaire et la nécessité de traduire en justice les importateurs et principaux utilisateurs du chlordécone.
. En 2023, je publie un livre sur le célèbre quimboiseur de Fort-de-France surnommé "Grand Z'Ongle" et cette fois, je sais que je ne risque rien car ses descendants n'oseront pas me poursuivre en justice. Ouf ! Mais lors de mon enquête sur le personnage à Terres-Sainvilles, un presque nonagénaire, m'assure qu'il voyait un Béké bien connu dans les années 1950-60 qui avait l'habitude de fréquenter nuitamment le "cabinet de consultation" de Grand Z'Ongle. Il me révèle le nom du Béké en question mais je me dis que j'ai déjà eu assez d'emmerdes comme ça avec la Caste et qu'il est inutile de le nommer. Je décide quand même d'imaginer dans le livre une des séances de consultation de ce Béké chez Grand Z'Ongle. Comme pour Le Nègre et l'Amiral en 1989, des mois s'écoulent et rien ne se passe. J'oublie d'ailleurs le passage du livre concernant le Béké en question lequel passage ne fait que sept pages sur un ouvrage qui en comporte... 432 ! Jusqu'au jour où dans un restaurant, un homme âgé se lève de table et s'approche de la mienne. Il a l'air, enfin le teint, d'un Béké et quand il "fesse" mon livre sur ma table je comprends à son accent que c'en est bel et bien un. Il me lance en créole : Ou pa ka sispann fè nou chié ?. Puis, il quitte les lieux sans avoir terminé son repas. Je jette alors un oeil à mon livre : les pages consacrées au Béké qui venait consulter Grand Z'Ongle ont été... déchirées.
Sachant que l'ère de l'Homo Whatsappiens étant désormais arrivée et que la plupart des gens ne lisent que des posts de 3 lignes ou des tweets de 280 caractères, je vais, pour l'instant, me contenter de ces quelques exemples démontrant que mes relations avec les Békés ont souvent été houleuses alors que celui qui m'attaque sur son blog en déclarant que je serais "un Béké qui s'ignore" a été leur employé. Que sur son blog il déverse à longueur de journée sa bile sur eux, c'est son problème à lui !
Ah oui, j'oubliais ! Dans quelques jours, je serai au Tribunal de Fort-de-France, traduit en justice par l'associaton békée RESPECT-DOM pour avoir publié sur mon site-web la photo d'une manifestante (blanche !) arborant un tee-shirt dénonçant violemment la Caste, cela lors du blocage par des activistes du supermarché Carrefour-Dillon. Ce sera la quatrième fois que je serai traduit en justice (ou menacé de l'être) par une famille békée. Mais je comprends l'attaque du blogueur contre ma personne : il veut nous transformer en Renois du 9-3 et que le prix de la boite de camembert soit exactement pareil dans un supermarché de Case-Pilote et de Créteil. C'est son droit le plus strict mais il n'est pas autorisé à insulter ceux qui ne sont pas d'accord avec ledit choix. Que nos élus et nos syndicalistes n'osent pas ouvrir la bouche, tétanisés, paralysés même qu'ils sont, c'est leur problème. Moi, personne ne me fermera la bouche même si je dois subir les pires attaques comme cela a été le cas de notre flamboyante sénatrice. Sa poko lapli pou mouyé mwen ! Je n'ignore pas qu'à coups de Bonda-manman, je serai accusé d'être un voleur, un violeur, un détourneur d'argent, un affidé des Békés, un assimilationniste, voire un transgenre (interdit de rire !), mais je m'en contrefiche.
Moi, tout ce que je veux, c'est que la Martinique devienne un jour comme Barbade ou l'ile Maurice. Sans haine des Békés-pays ni des Békés-France...
NB. Encore un gros oubli ! Je viens de publier (il est sorti en librairie le 5 septembre dernier) un livre montrant que les femmes békées ne descendaient aucunement de la noblesse française mais étaient le plus souvent soit des jeunes filles de 15 ans prises dans les orphelinats du Royaume de France et expédiées sans leur demander leur avis aux colons du 17è siècle soit, beaucoup plus rarement, des péripatéciennes ramassées sur les quais de Nantes, La Rochelle, Bordeaux etc...
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite