Les organisateurs du "Salon du livre" de Paris ont donc décidé, en cette année 2025, d'abandonner ce terme vieillot et à vrai dire un peu bourgeois de "salon" pour adopter celui de "festival".
En effet, "Festival", ça fait moins guindé, plus jeune, plus attractif et ça attirerait sans nul doute le vulgum peccus (pour parler dans l'idiome de Léon XIV), les masses populaires (pour utiliser celui de Karl Marx) ou encore tout kalté model moun (dans celui, pour le moins alambiqué, de Ti Sonson). En un mot, essayer de faire venir tous ceux et toutes celles que le livre indiffère ou effraie. Salutaire initiative que ça aurait été ! Bon, ses organisateurs auraient pu dans le même élan choisir pour cet événement un slogan accrocheur. Du style : "Le livre-papier, seul et unique objet à avoir résisté à l'Internet !". Car les annuaires téléphoniques ont disparu, les catatalogues de La Redoute aussi, le permis de conduire-papier, le carnet de chèques, l'attestation de domicile, la feuille d'impôts etc...et seuls tentent difficultueusement (mais leur sort est compté !) les journaux-papier et les prospectus publicitaires qui encombrent encore nos boites aux lettres.
Le livre-papier, lui, a non seulement résisté au livre électronique ou e-book, mais il l'a ringardisé.
Car qui, même parmi les digital natives (génération née avec l'Internet), lirait un livre électronique de 200 pages ? C'est que les fondements mêmes de l'Internet sont le format court (exemple : les posts sur les réseaux sociaux) et surtout le zapping (on n'a plus le temps de s'appesantir sur un seul sujet). C'est pourquoi les sites-web des journaux indiquent en tout début d'article : 3mn de lecture, au pire 5. Or, un livre, ça peut vous bouffer des heures ! Donc tout électronique qu'il soit, l'e-book de 200 pages est en porte-à-faux avec cette nouvelle technologie.
L'e-book est donc mort-né.
Mais bon, fermons la parenthèse et revenons à notre sujet car nous sommes presque sur le point de dépasser les 5mn maximum qu'un e-lecteur est disposé à accorder à la lecture d'un article ! Nous disions donc que le Salon du Livre de Paris a changé de nom pour celui plus attractif de Festival du Livre de Paris, cela pour les raisons expliquées plus haut. Ce nouveau nom est très fûté car il crée une assonance, enfin disons que les deux termes, "Festival" et "Foire", commencent par un "F" et donc dans l'inconscient de monsieur-tout-le-monde ça revient quasiment au même.
Ouais, sauf que cette astuce pour attirer le chaland a provoqué une véritable catastrophe, certes passée inaperçue chez les grands médias : les habituels et innombrables amateurs de "bal-ti-punch-boudin-accras" de la Foire de Paris se sont précipités au... Festival de Paris. Ils s'y sont même rués et à leur grande, leur immense déception, n'y ont trouvé que des livres. Eux qui les rarissimes fois où ils entrent dans une librairie c'est soit parce qu'ils se sont trompés de magasin soit qu'il s'est mis soudainement à pleuvoir. Patat sa ! se sont-ils et elles récriés (es) en réalisant qu'ils avaient été menés en bateau.
Amical conseil donc aux organisateurs de cet événement : revenez, please, à l'appellation d'origine à savoir "Salon du Livre de Paris" et abandonnez de truc de "Festival de Paris ! Sinon l'an prochain vous aurez droit à des émeutes. MERCI, LES GARS !...
L'origine du patronyme "Zemour" : il provient du berbère "azemmur" qui désigne..."l'olive". Lire la suite
...à expulser de la langue française, il y aurait aussi l’inévitable "zob", ou "zeub", "zobi", et Lire la suite
J'ai dû mal ç bien saisir le commentaire de Karl. Lire la suite
Ek viv kon à Sent-lusi!
Lire la suite...et des vidéos de gens ensanglantés, la poitrine défoncée par le volant*, quelques viscères deh Lire la suite