Le député du sud ne sort en tête dans aucune commune du...sud !!!

 Chacun aura remarqué, lors de ces élections territoriales, le score plus que médiocre du parti PEYI-A, co-dirigé par Jean-Philippe Nilor et Marcellin Nadeau, parti dissimulé sous l'appellation d'ANSANM POU PEYI NOU. En effet, sorti 3è au premier, il tombe à la 4è et dernière place au second, à peine 16.000 Martiniquais lui ayant donné leur voix. Ce qui correspond à...12% des suffrages exprimés.

 On est donc loin, très loin, des effets de manche et autres rodomontades affichés par les deux compères depuis la création de leur parti lequel n'a pas réussi à vèglé les Martiniquais avec son discours tanbou a dé bonda : caresser dans le sens du poil à la fois l'électeur et le déboulonneur (de statues). Discours bien rôdé qui prenait la forme suivante : "Je désapprouve la forme mais je suis d'accord sur le fond". 

 L'électeur ne s'est donc pas laissé caresser au cours de ces territoriales et pire, dans le sud où JP. Nilor est député, il réalise, à l'issue du second tour, l'exploit inouï de ne sortir en tête dans aucune des 11 communes que compte cette circonscription. Au premier, il avait déjà frôlé la catastrophe puisqu'il était sorti en tête dans une commune et une seule : le Vauclin dont le maire avait appelé à voter pour lui. Maire qui fut fortement désavoué au second tour...

 Curieux ce député qui ne fait l'unanimité nulle part, même pas dans la commune dirigée par la deuxième de sa liste à savoir celle de Ducos !

 Mais une autre catastrophe plane sur sa tête : les prochaines élections législatives ne sont plus très loin. Soit il peut retourner prier dans le temple évangéliste dirigé par un gourou comme il l'avait fait avant le premier tour, Dieu étant en général plus compatissant que les électeurs, soit il peut espérer qu'un nouveau variant du covid obligera les autorités françaises à reporter le scrutin. Sinon si jamais l'élection se tient en temps et en heure, au jour, au mois et à l'année prévus, il y a gros à parier, sans être séansié qu'il subira une sévère baisse de revenus. 

 Passer, en effet, de 7.000 euros (député) à...2.100 euros (conseiller territorial), sé pa lafet, timal ! 

 (Bon, y'a aussi la possibilité de chercher enfin un vrai travail, politicien n'en étant pas un jusqu'à plus ample informé)

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