Lors d’un séjour dans son île natale, la Martinique, l’écrivain Jérôme Soulanges, par l’entremise d’un ami bibliothécaire, fait la découverte d’un manuscrit insolite.
Rédigé par un certain Barnabé Morel, ancien esclave exilé à Paris après l’abolition de 1848, le récit se rapporte à l’histoire de Richard Wagner, célèbre compositeur d’opéras, mort à Venise, et dont il aurait été le valet durant les derniers jours de sa vie.
Au fil de sa lecture, Soulanges, tout d’abord intrigué, finit par se prendre d’une véritable passion pour ce texte dont il décide s’inspirer pour son prochain roman.
Wagner se livre ici sous un visage à mille lieux des clichés habituels le concernant. L’homme est nu, accablé, et confronté à l’épreuve de la confession la plus exigeante de sa vie.
Qui est véritablement Richard Wagner, le génie sulfureux à la réputation d’antisémite adulé par Hitler? Barnabé Morel, l’ancien esclave, est peut-être le seul à pouvoir nous éclairer sur cette question.
Soulanges, quant à lui, n’est pas au bout de ses peines pour élucider le mystère. Entraîné par le récit sur le terrain de ses propres problèmes d’identité, il s’interroge au sujet de ses racines noires, et sur les points communs entre le drame de l’esclavage et celui de la Shoah. Mais, convaincue que son livre sera un échec, Julia, sa compagne, ne cesse de le harceler pour qu’il renonce à l’écrire.
Entre Brême, Venise, et Paris, Roland Brival nous transporte dans les coulisses d’un roman vertigineux et virtuose où les distances entre les siècles sont abolies, et où s’entremêlent les échos de l’art et de la grande histoire.
A noter que Roland Brival nous fait l'honneur de cette publication après ses trois dernières publications chez Gallimard.
Les derniers jours de Richard Wagner, Roland Brival • Caraïbéditions • 2023 •
ISBN 9782373111583 • 416 pages • 21,30 €.
Si on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite