Devant le Rotary-Club de Bridgetown, capitale de la Barbade, le nouvel ambassadeur de ce pays à Washington (Etats-Unis) a tenu des propos de prime abord étranges.
Vic Fernandes a, en effet, demandé à ses compatriotes de se méfier des informations diverses et variées qui circulent dans les médias et sur les réseaux sociaux et d'éviter "l'hyperbole" s'agissant de la nouvelle politique migratoire de Donald Trump. Sans nier que ces mesures sont restrictives, il a démenti formellement l'information selon laquelle 151 Barbadiens seraient actuellement emprisonnés aux USA car jugés immigrants illégaux. Puis, il a annoncé ses priorités en tant qu'ambassadeur : certes, l'immigration des Barbadiens mais aussi ce qu'il appelle "la diplomatie commerciale".
Propos de Béké bardadien, dira-t-on...
Aucunement ! En effet, le rôle d'un diplomate est d'abord de faire de la...diplomatie au sens premier du terme c'est-à-dire tenter de négocier ou d'apaiser les tensions pouvant exister entre son pays et les autres. L'expression "se montrer diplomate" dit bien ce qu'elle dit. En effet, à quoi bon jouer au gwo-koko (arogant) face au pays le plus puissant du monde et ses 350 millions d'habitants quand son pays n'en a que 280.000 ? La Colombie, par exemple, a essayé de le faire mais son président, Gustavo Petro, a bien été obligé de faire machine arrière et d'accepter les Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis.
Par contre, ce qu'il y a d'intéressant dans les propos de Vic Fernandes c'est cette notion de "diplomatie commerciale" qu'il a expliqué comme étant la nécessité pour Barbade d'attirer des invstisseurs étrangers. On peut, en effet, refuser, comme l'a fait Mia Motley, la Première Ministre de Barbade, d'obéir à l'injonction de Trump demandant aux pays du Sud de cesser de recevoir toute aide médicale cubaine, mais il est presqu'impossible à ces pays, notamment ceux de la Caraïbe, de fermer la porte aux investisseurs américains.
Les pays du Sud Global seront contraints de faire preuve de réalisme, sans pour autant courber l'échine, face au nouvel impérialisme initié par Trump.
A aucun moment dans mon commentaire je ne dis qu'il y a les mauvais suprématistes (les Blancs) et Lire la suite
... Lire la suite
À vous lire, il y aurait d’un côté les bons suprématistes, Noirs, ayant l’excuse de minorité numé Lire la suite
Tout en proclament la main sur le coeur vouloir nous faire "consommer local" , "manger martiniq Lire la suite
...que l'arrivée au pouvoir de Mandela n'a provoqué ni l'expulsion des Afrikaners comme ce fut le Lire la suite