Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d’un des plus sinistres dictateurs que la terre ait porté.
1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien moins que la tête de l’État. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le plus chic collège pour jeunes filles du pays.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra son premier mari, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu’elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir comme tous les Dominicains entièrement soumis au Jefe, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l’emprise de ces deux hommes à l’amour nocif, de mariages en exils, de l’Allemagne nazie aux États-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.
J'ai le plus grand mal à comprendre l'attitude de la droite assimilationniste à l'égard du RPCRAC Lire la suite
...OUVERT. Tel devrait être le nouveau nom de la Martinique !
Lire la suiteIl y a une quatrième raison plus puissante que les trois précédentes réunies. Lire la suite
A quand la continuité territoriale entre Grand-Rivière et Ste Anne ?
Lire la suiteMalgré la rage qui me ronge de voir mon île dévastée par des étrangers venus d'ailleurs qui sont Lire la suite
Commentaires
Trujillo
OuiNon
09/08/2022 - 20:37
Trujillo fut un dictateur effroyable qui n'épargnait personne. Mais épris de richesse, il ne s'est pas contenté de spolier les gens, il a développé l'économie de son pays, devenant son principal entrepreneur. Créateur du peso dominicain, il a racheté de nombreux intérêts américains en République dominicaine.
A sa mort (commanditée par la CIA), les biens de la famille Trujillo ont été nationalisés pour être gérés essentiellement par des cadres de l'armée et de la police.
Le pays s'est alors trouvé doté d'une infrastructure économique fragile mais sans comparaison avec le naufrage d'Haïti dont les dictateurs (Duvalier père et fils) n'ont rien développé du tout.
C'est sous Trujillo que la République dominicaine a dépassé Haïti. Depuis, l'écart n'a fait que se creuser.