C'est une première mondiale. L'État insulaire de la Grenade, dans les Caraïbes, va pouvoir repousser des remboursements de dette prévus en novembre et en mai prochains afin d'avoir des fonds pour faire face aux destructions majeures causées par l'ouragan Beryl début juillet. Ces clauses pour désastres climatiques, associées aux titres financiers que les pays en difficultés économiques émettent pour emprunter de l'argent, constituent un outil d'avenir pour leur éviter de tomber dans des spirales infernales lorsqu'ils sont frappés par des événements météo extrêmes, rendus plus fréquents par le changement climatique.
La Grenade a appris du calvaire qu'elle a vécu il y a vingt ans. En 2004, l'ouragan Ivan mettait à genoux cet État insulaire des Caraïbes, le plongeant dans des difficultés financières telles qu'il ne parvint plus à payer sa dette.
Cette fois-ci, le pays espère ne pas arriver au défaut de paiement.
Début juillet, les vents de 240 km/h de l'ouragan Beryl ont dévasté à nouveau maisons, fermes, réseau électrique, bateaux de pêche et mangroves. Les pertes atteignent un tiers du PIB.
Mais la Grenade, depuis bientôt une dizaine d'années, emprunte à l'international en négociant auprès de ses créanciers des clauses climatiques. Grâce à l'une d'entre elles, elle va donc pouvoir garder 30 millions de dollars dans ses caisses encore quelques mois pour reconstruire et maintenir ses services d'éducation et de santé, au lieu de rembourser tout de suite des créanciers privés.
Un mécanisme imparfait – il ne fait que repousser les échéances – mais qui fait partie des solutions mises en avant par les pays du Sud qui se battent pour une refonte du système financier international.
Les effets du changement climatique s'abattent en effet tout particulièrement sur leurs économies en difficultés.
En juillet, l'ouragan Béryl, exceptionnellement précoce, avait frappé les Caraïbes, les États-Unis et le Mexique et avait fait plusieurs morts. Selon les prévisions de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), la saison des ouragans dans l'Atlantique Nord, qui s'étend de début juin à fin novembre, doit être particulièrement agitée cette année notamment en raison de la chaleur des océans, qui alimentent l'intensité de ces tempêtes.
Nous sommes concernés parce que la Martinique a une composante syro-jordano-palestino-libanaise d Lire la suite
...des Mquais devraient-ils être indignés de voir les Arabes de Palestine se faire massacrer depu Lire la suite
La Martinique est décidément un pays de farceurs. Lire la suite
Avec le Grand remplacement actuellement en cours en France , ce genre de phrase se répétera mal Lire la suite
Aux dernières nouvelles une délégation de parlementaires antillo-guyanais ira prochainement visit Lire la suite