Grenade et Saint-Vincent dévastés par le cyclone Beryl

   De catégorie 4, ce phénomène météorologique inédit en ce fin juin/début juillet vient conforter les prévisions des chercheurs : ils seront de plus en plus violents et destructeurs.

   Pourquoi ? Réponse : à cause, principalement, du dérèglement climatique.

   Qui en est le responsable ? Au premier chef, les grands pays industrialisés d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie ! Pays dont on ne peut guère dire que leurs dirigeants fassent des efforts pour limiter la casse actuelle et celle qui est à venir. Or, les petites nations insulaires sont les premières impactées, déjà avec la montée du niveau des océans. La Martinique, dont la plupart des 34 communes sont situées sur le littoral, en subit les conséquences sur sa côte caraïbe.

   Beryl a modérément frappé la Martinique en comparaison de Grenade et Sain-Vincent mais elle a quand même subi des dégats. Le Président de la Collectivité de Martinique (CTM) a aussitôt demandé au gouvernement français de reconnaitre "l'état de catastrophe naturelle" afin que les personnes et les entreprises qui ont subi des dommages soient dédommagées. Quel que soit le parti qui aurait été au pouvoir à la CTM, il aurait fait exactement pareil, y compris les pseudo-souverainistes.

   Par contre, les Premiers ministres de Grenade et de Saint-Vincent, pays indépendants, n'ont eu à supplier personne. L'OECS, l'OEA, les Etats-Unis, le Canada, Cuba et le Mexique ont accouru à leur chevet.

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