Existe-t-il un point commun entre Éric Zemmour, Marine Le Pen et? Manuel Valls ? Oui, visiblement, quand il s'agit des questions d'immigration. Dimanche 19 décembre, l'ancien Premier ministre de François Hollande était l'invité d'Europe 1. Il y a regretté le manque apparent de positionnement de la gauche sur ces questions, au c?ur des arguments électoraux de la droite et de l'extrême droite à quelques mois de l'élection présidentielle. « La gauche républicaine doit pouvoir parler d'immigration. Dire par exemple qu'aujourd'hui, il faut arrêter l'immigration », a-t-il ainsi lancé.
Selon l'ancien chef de gouvernement, l'heure est venue d' « appuyer sur le bouton stop », de « faire une pause ». « Avons-nous besoin de nouveaux immigrés ? », s'est interrogé Manuel Valls, qui estime que la priorité de la France devrait être ailleurs. Et plus précisément dans « l'assimilation de ceux qui vivent sur notre sol, et le fait qu'ils aiment ce pays, sa langue, sa culture et son histoire ». L'ancien député a estimé que la question migratoire est primordiale, tout comme le contrôle de la politique française en la matière.
« Ne pas comprendre qu'une grande partie des Français sont inquiets sur le sujet de l'immigration et que le succès, notamment, d'Éric Zemmour doit à ce sentiment qu'on ne s'en est pas occupé, serait absurde », a-t-il insisté. Sur la question du contrôle de la politique migratoire française, Manuel Valls se positionne notamment en faveur du maintien du droit d'asile, mais dont le contrôle serait plus ferme, et pour l'accueil d'étudiants étrangers, « élites du monde ».
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Il juge aussi que les migrants en situation irrégulière doivent être reconduits à la frontière, et qu'il est nécessaire de « suspendre le regroupement familial, et notamment les mariages, puisque c'est la principale source de l'immigration et de la constitution de ghettos ».
La question de l'immigration n'est d'ailleurs, selon Manuel Valls, pas le seul apanage d'Éric Zemmour. « Les idées d'Éric Zemmour, elles sont là. Ce qu'on a appelé la ?zemmourisation? des esprits, elle est bien avant Éric Zemmour lui-même, a-t-il déclaré. Il faut le prendre pour ce qu'il est, il fait une analyse de l'histoire, il fait des propositions pour la France, mais il veut gagner la bagarre culturelle [?] et donc la bataille politique. » Et l'ancien ministre d'insister : « Il faut le combattre [?] en affrontant sa vision de l'histoire [?], l'affronter sur le fond. »
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite
...toute la "classe politique" (qui n’est d’ailleurs pas une "classe sociale") sur le même plan ? Lire la suite
...ou ka trouvé tout diks-li, òben yo ka viré enprimé tou sa i fè-a vitman présé! Lire la suite
...À une époque pas si lointaine, l’adjectif qualificatif "national" était fréquemment utilisé po Lire la suite
ce sera très drôle! Lire la suite