Le Congrès continue son bonhomme de chemin. Qu'il soit piloté par le PPM, par X ou Y, là n'est pas la question ! Ce qui compte, c'est qu'enfin la Martinique puisse faire au moins un petit pas vers davantage de responsabilité.
Rappelons que durant la précédente mandature le GRAN SANBLE avait renoncé à toute évolution institutionnelle après la signature avec la Droite d’un Contrat de mandature dont l’article 8 imposait « un pacte de stabilité statutaire durant la mandature ».
Ce véritable moratoire qui ne porte pas son nom semble être oublié quand on observe les gesticulations médiatiques actuelles de ceux qui ont décidé de boycotter le Congrès du 28 juillet 2023.
Certes, arrivé au pouvoir, le PPM a bien repris la proposition de Congrès faite par le GRAN SANBLE en lieu et place de Conférence Territoriale de l’Action Publique (CTAP) mais delà à s’ériger en donneur de leçons, il y a qu’un pas de trop vite franchi.
Sinon raconter, par pure opposition politicienne que l'on est en train de faire un enfant dans le dos du peuple martiniquais, c'est non seulement une blague mais surtout une insulte à l'entendement des Martiniquais car ces derniers savent parfaitement qu'aucun changement institutionnel ne peut se faire sans une consultation populaire. Nul ne va "donner" l'autonomie et encore moins "l'indépendance" à la Martinique !
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite
Commentaires
LAPEURAUVENTRE
MONTHIEUX Yves-Léopold
31/07/2023 - 12:51
"Un petit pas vers plus de responsabilité", bien. Mais à quand un petit pas vers plus de courage ? Un tel exposé sans engagement et sans signature. Même pas un pseudo ! J'en propose un : "la peur au ventre".
NE PAS AVOIR PEUR DU PEUPLE
MONTHIEUX Yves-Léopold
31/07/2023 - 13:38
"Un débat au sein de la population", puis une "consultation du peuple", c'est quoi ? Quand on parle autant de peuple, il y a souvent comme un lézard. Et puis, en 3ème lieu une décision qui sera prise hors du peuple (voilà !) et qui ne lui sera pas soumis (re-voilà !). Ya une odeur de chatt-en-sac. Pourquoi ne pas soumettre au peuple le résultat final de ce travail par un REFERENDUM DECISIONNEL comme en Nouvelle Calédonie ? De tous les scénarios possibles, il faudrait en ajouter un : "Le texte définitif retenu par le gouvernement et les élus sera soumis au peuple par un REFERENDUM (lequel est par définition EXECUTOIRE, contrairement à la CONSULTATION préalable qui ne lie ni le gouvernement ni les élus, lesquels peuvent interpréter, corriger, imposer au peuple comme ils savent le faire). Interroger le peuple, c'est solliciter son accord en fin d'opérations et non en amont sur simple consultation à propos d'un texte qui ne sera écrit qu'après. Juger le peuple martiniquais incapable de répondre à un VRAI REFERENDUM, c'est le considérer comme un peuple mineur qu'on estime inférieur au peuple de Nouvelle-Calédonie. C'est de l'autodénigrement en quelque sorte, au nom duquel on demande plus de responsabilité.