FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après : montraykreyol@gmail.com
La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.
Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...
Chaque matin, la Cité des Anges s’extrait de sa gangue de satin. La nuit est affaire conclue. Les plaisirs interlopes s’estompent.
Aux aurores, la ville géante s’ébroue. Elle s’offre, impudique, à la concupiscence enjouée et certainement bienveillante de ses habitants.
Quinze millions d’âmes en constantes migrations pendulaires. Peuple réservé et jovial. Placide et endurant.
La climatologie influe sur les mentalités collectives. Très vite, l’astre chaud convie ses adorateurs à une sarabande exaltée. La rosée matutinale à peine évaporée, la vie s'accélère. Bangkok est un carrousel enfiévré. Animation permanente en 3 D. Le lieu agit sur le métabolisme humain comme un accélérateur de particules tant les émotions sont ici amplifiées. Une ruche survoltée devient par enchantement la matrice de pulsions impérieuses et de désirs ardents.
On appelle cela la pâte humaine.
Attention: au milieu de la foule, le profane encourt un fort risque de tournis. Lequel peut surgir sans crier gare, par effraction, à chaque coin de rue dans les quartiers d'intense trépidation, touristiques ou d'affaires.
Néanmoins contrebalancé par un irrépressible besoin d'harmonie. A l'épreuve de la fournaise quotidienne, les bangkokiens optent pour une forme d'hédonisme tropical. Les quartiers plus vétustes servent alors de refuges intimistes.
De part et d’autre du fleuve Chao Phraya, Krungthep Maha Nakorn ( nom thai de Bangkok ) se pare d’enluminures. Panorama chamarré.
Sur le ruban liquide qui perfore la mégapole de part en part, des stries nous emmènent en bateau. Nous enjoignent à d’inestimables découvertes nichées au creux de l'Orient mystérieux. Pour les débusquer, il faut voguer jusqu'aux confins du monde connu des terriens. S'adonner à la joie d'un voyage au long cours dans un biotope urbain tentaculaire.
S'inventer un destin en coulant des jours tour à tour tranquilles et frénétiques.
Quant à moi, mon coeur est en altitude, au milieu des nuées, en position géostationnaire. Je contemple la ville de tous les contrastes juxtaposés.
Un jour commence à Bangkok.
Bonheur intense.
Patrick Chesneau
Photo: IG @world_walkerz
...le MONDE ENTIER depuis 5 siècles (depuis Christophe Colomb) et maintenant que ce monde entier Lire la suite
...que j’évoquais une "victimisation de gentils musulmans innocents"... Lire la suite
En évoquant systématiquemnt la victimisation dont pâtiraient les gentils Musulmans innocents ,vou Lire la suite
...la "feuille de vigne" de la haine des Maghrébins (c’est d’ailleurs en jouant là-dessus que pro Lire la suite
...qu'une accompagnatrice musulmane de sortie scolaire ne doit pas être voilée n'est pas un acte Lire la suite