Un fils décide de régler une fois pour toutes ses comptes avec son père, un homme vulgaire et dominateur. Il commence par son enfance, marquée par cet homme viril, raciste et dénigrant, l’effacement d’une mère et une fratrie nombreuse, au coeur de la petite ville de Bulle, aux États-Unis. Il évoque par la suite le détachement à l’adolescence, les voyages de jeunesse, la vie d’adulte, marquée de choix qui ne seront jamais accepté par la figure paternelle.
Dans Les mascarades du Wisconsin, le narrateur explore toute sa vie sous le prisme de la relation avec un paternel à la masculinité traditionnelle, toxique, et ce, jusqu’à la mort. Il n’est pas ici question de pardonner, ni de comprendre, mais simplement de faire éclater au grand jour l’image d’un homme qui a fait souffrir son enfant une vie entière. Car jusqu’à la fin, malgré la distance et les voyages, malgré les réussites et le cheminement, le fils sera marqué par cette relation qui n’aura jamais évolué.
Incroyable récit d’une grande force, Les mascarades du Wisconsin se dévore. C’est l’histoire d’une famille, certes, mais c’est aussi celle d’une Amérique blanche de région, à l’âge du baby boom. On y est à la fois touché, ému, bouleversé, fragilisé, en colère et rempli d’espoir. Le ton est percutant, sans compromis, transparent. Pas de place pour la pitié et la condescendance, le portrait du père ne sera jamais édulcoré. C’est un superbe roman qui fait réfléchir aux relations familiales, à l’identité et à l’évolution des moeurs et des réalités.
photo : Annick Lavogiez
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