Parution du n° 14 d’Archipélies : « René Maran, cent ans après Batouala »

Archipélies est une revue en ligne du CRILLASH. Cette livraison a été coordonnée par Charles W. Scheel, Professeur émérite d’études anglophones à l’UFR LSH de l’université des Antilles, membre du CRILLASH, et Mamadou Bâ, Professeur à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

« Ce dossier rassemble des études issues principalement du Colloque international « René Maran, la France, l'Afrique et la littérature », qui a réuni à Dakar, les 25 et 26 novembre 2021, des spécialistes de Maran et des chercheurs venus de tous horizons. Le choix de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) comme lieu de commémoration du centenaire de l'attribution du Prix Goncourt à René Maran pour Batouala, véritable roman nègre, s'explique aisément. En effet, c'est à l'UCAD qu'est conservée une grande partie de la bibliothèque et des manuscrits de René Maran, dont sa veuve, Camille Maran, avait fait don à la République du Sénégal, en raison de l'amitié qui liait son premier président, Léopold Sédar Senghor, à l'écrivain, né en Martinique en 1887 et décédé à Paris en 1960.
Le colloque, co-organisé par l'UCAD et le CRILLASH (Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines) de l'Université des Antilles, a été l'occasion de remettre en chantier et d'interroger d'un œil nouveau, l'œuvre paradoxalement méconnue d'un auteur bien connu. Batouala a, certes, été dûment revisité, mais la plupart des études ont évoqué d'autres facettes d'un René Maran qui, dans ses rôles de romancier, conteur, poète symboliste, épistolier, biographe, critique littéraire, et chroniqueur de presse et de radio, a été une véritable conscience de son temps, notamment pour tout ce qui touchait à la question coloniale. »

·Éditorial

  • Charles W. Scheel et Mamadou Bâ

Introduction

·Dossier

 

  • Roger Little

Solitude énantiosème : réflexions sur le paradoxe de la solitude chez René Maran et surtout dans sa poésie

  • Jean-Dominique Pénel

René Maran, Batouala et l’Oubangui-Chari

  • Mbaye Gueye

Le fonds René et Camille Maran légué à la République du Sénégal

  • Nicolas Darbon

Reneì Maran et la musique. Batouala et autres écrits

  • Hervé Sanson

Asepsie Noire ! de René Maran : l’envers critique d’un discours

  • Céline Labrune Badiane

Des fonctionnaires coloniaux « pareils aux autres » ? Portrait croisé de Félix Éboué et de René Maran, deux Guyanais dans l’administration coloniale en Afrique Équatoriale française

  • Charles W. Scheel

Les représentations de l'Afrique dans l’œuvre littéraire de René Maran

  • Sylvie Brodziak

L’écriture pionnière de l’« éthique de la terre » dans Bêtes de la Brousse de René Maran

  • Tina Harpin et Laura Gauthier Blasi

Un homme pareil aux autres de René Maran : approche génétique d’une écriture paradoxale du « je »

  • Cécile Bertin-Elisabeth

Le Visage calme de René Maran : Poïétique d’une âme exaltée

  • Augustin Coly

L’écriture comme antidote de la négation des cultures africaines : les exemples de Batouala (1920) de René Maran et Monnè, outrages et défis (1990) d’Ahmadou Kourouma

  • Sébastien Heiniger

René Maran, précurseur de la Négritude ?

  • Laure Demougin

René Maran essayiste : une légitimité par le journal

  • Denis Assane Diouf et Lucienne Kodou Ndione

Critique de l'administration coloniale et de la « tropicalisation » du droit social français en Afrique Équatoriale Française : l'exemple de l'administrateur civil René Maran

  • Alexandrine Lao

Batouala le Mokoundji (poème)

·Note de lecture

 

  • Sylvain Arramon

Sur Le goût des îles sur les tables des Lumières ou l’exotisme culinaire dans la France du XVIIIe siècle, d’Érick Noël

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    REDIRE

    Albè

    25/04/2024 - 07:37

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    Edouard

    24/04/2024 - 22:39

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