Le président de la Commission "Environnement" de la CTM muet face au déboisement à Cheval Blanc (commune de Bellefontaine)

   L'édilité PPM de la charmante commune de Bellefontaine, sur la côte Nord-Caraïbe de l'île aux fleurs (fanées) a donc décidé de sacrifier 4 hectares boisés afin d'y permettre la pose de panneaux photovoltaïques, forte, assure-t-elle, d'autorisations émanant des services de l'Etat. 

   Sauf que le déboisement en question est contesté par l'ASSAUPAMAR qui en a stoppé le chantier et cela parce que désormais, la loi dit que ces panneaux ne peuvent être placés que sur les carrières abandonnées, les friches industrielles et les toits des bâtiments. Surtout pas sur des terres agricoles et encore moins des forêts ! Plus grave : la zone en train d'être déboisée, au quartier Cheval Blanc, est toute proche d'une ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique). 

   Or, dans cette affaire, on constate l'étrange silence du président de la Commission "Environnement" de la CTM, par ailleurs co-président du parti PEYI-A et grand écolo devant l'Eternel. Pourtant, l'homme est également maire d'une commune du Nord-Caraïbe. A ce double titre, il aurait dû se trouver en première ligne pour défendre la forêt bellifontaine. Mais force est de constater que c'est motus et bouche cousue de son côté. Désir de ne pas froisser ceux qui l'ont fait roi (-telet) à la CTM à savoir le PPM, le maire de Bellefontaine étant PPM ? Ou bien ignorance de la règlementation en vigueur s'agissant de la pose des panneaux photovoltaïques ? A moins qu'il n'ait d'autres chats à fouetter.

   En tout cas, ce qui se passe à Cheval Blanc ne mérite qu'un nom et un seul : vakabonnjri...