Le 15ᵉ sommet des affaires entre les États-Unis et l’Afrique se conclut ce vendredi 14 juillet à Gaborone, au Botswana. La quasi-absence des Sud-Africains, partenaire de poids, s’est fait remarquer. Seul le ministre des entreprises publiques Pravin Gordhan était présent, alors que d’autres représentants du gouvernement étaient eux en mission à Washington.
Le ministre sud-africain du Commerce, Ebrahim Patel, son homologue des finances ainsi que la ministre rattachée à la présidence étaient du déplacement aux États-Unis pour tenter de conserver leurs avantages commerciaux. La délégation, également composée de représentants syndicaux et des milieux d’affaires, a pu rencontrer mercredi la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, alors que le Congrès américain doit se pencher ces prochaines semaines sur l’éligibilité pour 2024 des pays souhaitant bénéficier de l’Agoa, une loi qui offre des avantages commerciaux pour les nations africaines.
Pretoria, qui doit organiser le sommet de l’Agoa cette année, voit son statut être mis en cause par des parlementaires américains des deux partis qui se sont inquiétés dans une lettre, le mois dernier, de sa proximité avec la Russie. Les partisans de son exclusion pointent aussi du doigt le fait que le pays à un statut de revenu intermédiaire, et ne devrait donc pas bénéficier de cette loi.
Plusieurs syndicats sud-africains, dans les secteurs de l’agriculture et de l’automobile, ont fait part de leur appréhension, alors que l’Afrique du Sud est l’un des pays qui profite le plus de l’Agoa : en 2021, cela lui a permis d’exporter pour près de 2,5 milliards d’euros vers les États-Unis.
Ebrahim Patel, ministre sud-africain du Commerce, de l'Industrie et de la Concurrence, le 24 mars 2020 à Pretoria, en Afrique du Sud (Image d'illustration).© PHILL MAGAKOE / AFP
"National" au sens "national Mquais". Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant...
Lire la suite...mè "dannsòl".
Lire la suiteSi on vous comprend bien, MoiGhislaine, le charbon de Lorraine devrait, pour reprendre votre expr Lire la suite
Je crains que vous n'ayez mal compris cet article. A moins que ce ne soit moi qui me trompe. Lire la suite
Il faut être un sacré farceur pour faire croire aux Martiniquais qu'un deuxième Cuba est possible Lire la suite