Comme nous l'avions annoncé dans une précédente édition, le doyen d'une des composantes de l'Université des Antilles a été lourdement condamné par la justice : 3 mois de prison avec sursis et 5.000 (cinq mille) euros de dommages et intérêts.
Si l'affaire qui a conduit ce doyen à la barre du tribunal n'avait rien à voir avec l'Université et surtout la composante qu'il dirige, il n'y aurait rien à en dire. Il se serait agi d'une affaire privée ou en tout cas extérieure à l'institution universitaire. Or, ce n'est pas du tout le cas ! La lourde condamnation qu'il a subie résulte de différentes plaintes portées à son encontre par une enseignante de la composante dont il a la charge et pour que la justice en arrive à le sanctionner de la sorte, il fallait vraiment que ces plaintes soient tout à la fois avérées et accablantes.
Le grand public ne le sait sans doute pas mais l'Université est très rarement secouée par des affaires de justice. Pour prendre un exemple, à ce jour, il n'y a eu que quatre révocations de professeurs d'université dans toute l'histoire de l'université française pourtant plus que séculaire. La première s'est produite dans l'Hexagone et a concerné un président d'université qui délivrait des diplômes de complaisance à des étudiants chinois qui ne savaient même pas parler le français. Contre espèces sonnantes et trébuchantes évidemment ! Quant aux trois autres révocations, elles ont concerné la tristement célèbre affaire du CEREGMIA et donc l'Université des Antilles. Tache indélébile sur la réputation de cette dernière !
Pour en revenir à ce doyen condamné ces jours-ci, même s'il fait appel, peut-il décemment continuer à diriger sa composante ? De quelle crédibilité dispose-t-il désormais non seulement aux yeux de ses collègues enseignants et administratifs mais surtout des étudiants ? La présidence de l'établissement peut-elle demeurer muette ? Les autres enseignants qui participent de ces dérives, vont-ils enfin comprendre, eux aussi, qu’on ne peut impunément agir de la sorte de manière indéfinie?
Puisqu'on est dans le "Mois du créole", le doyen condamné devrait méditer cette expression interrogative : ou pa ni kaka bò zié ?
Albè, quelqu'un a-t-il jamais nié l'existence d'un racisme anti-noir dans le monde arabe ? Lire la suite
Merci Frédéric...
Lire la suite... "Nuit noire" et Albè. MAIS DEUX POINTS À RAPPELER. Lire la suite
Un lapsus s'est glissé dans mon commentaire ci-dessus: Lire :..les Palestiniens de Gaza et non . Lire la suite
1) Comme vous le dites vous-même: " étant les premiers concernés" par le "racisme anti-noir" des Lire la suite
Commentaires
Décidément, après l'affaire…
Albè
19/10/2021 - 19:11
Décidément, après l'affaire des millions d'euros détournés, voici que notre chère université fait à nouveau parler d'elle. Et pas en bien, hélas :