Jamais le journalisme n'a été aussi partial (1è partie)

   Cela jusqu'à l'écoeurement ! 

   Nous prendrons deux exemples (dans deux articles différents) pour le démontrer mais rassurons le lecteur, il ne s'agit pas du tout de gloser une énième fois sur la fameuse "objectivité journalistique" qui est la tarte à la crème des prétendus "bien-pensants", surtout dans les pays occidentaux. Un journaliste est un être humain et il lui est impossible de rester neutre quelle que soit la situation qu'il est en charge de couvrir. Ce dont nous voulons parler c'est l'emploi de certains mots ou d'expressions qui passent comme une lettre à la poste auprès du grand public et que ce dernier finit par avaliser tellement ils sont répétés en boucle. 

   Nos deux exemples sont Gaza et la Martinique.

   A Gaza, jamais les journalistes occidentaux ne rappellent que la majorité des Gazaouis n'habitait pas ce véritable bantoustan où croupissent 2 millions d'habitants, territoire trois fois plus petit que la Martinique (340.000 habitants). Dès lors, Monsieur-Tout-le-Monde s'imagine qu'ils ont toujours habité là alors qu'ils sont pour la plupart des réfugiés. Dès personnes qui ont été chassées de leurs terres, de leurs villages, de leurs villes, cela depuis 1948. Aucun journaliste ne rappelle que le peuple palestinien n'a cesser de passer de camp de réfugiés en camp de réfugiés : au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Egypte etc...

   Les Palestiniens ont donc été pris en otage depuis presque trois-quarts de siècle et s'ils commettent des attentats et prennent de otages israéliens, c'est parce qu'ils se trouvent dos au mur et non parce qu'ils sont des "barbares" comme les qualifient régulièrement Netanyahou et ses ministres. Cela aucun journaliste des grands médias ne le dit ni ne l'écrit ni n'explique jamais pourquoi un Etat appellé "Israël" existe. Dès lors, Monsieur-Tout-le-Monde croit qu'il a toujours exiisté et ne fait aucun rapport entre son existence et la Destruction des Juifs d'Europe, l'une des pires barbaries qu'ait connu l'humanité. La vérité est que les rescapés ont souhaité ne plus vivre en Europe et on décidé de créer un Etat à eux, un état où ils ne seraient plus victimes de l'antisémitisme européen, ce qui est parfaitement compréhensible. Tous n'ont pas décidé d'occuper la Palestine où, affirment certains d'entre eux, leurs ancêtres vivaient il y a... 2.000 ans. Loin de là ! Il y a environ 50 millions de Juifs à travers le monde et seulement 7 vivent en Israël. Prenons l'exemple de la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, récemment élue : quand on consulte sa page Wikipédia, on peut lire qu'elle d'escend d'une famille juive qui a dû "fuir l'antisémitisme qui régnait en Lituanie en en Bulgarie dans les années 1920". Citons Wikipédia : 

   "Claudia Sheinbaum Pardo, née le

24 juin 1962

 à Mexico, est la fille de Carlos Sheinbaum Yoselevitz, ingénieur chimiste, et de Annie Pardo Cemo, biologiste. Ses grands-parents paternels juifs ashkénazes sont arrivés au Mexique dans les années 1920, fuyant les persécutions antisémites en Lituanie, et ses grands-parents maternels juifs séfarades ont fui la Bulgarie dans les années 1940 pour les mêmes raisons1. Ses parents sont athées2 et elle-même n'est d'aucune confession."

   Car il faut savoir que l'antisémitisme a été aussi virulent en Europe de l'Ouest qu'en Europe de l'Est. Staline avait même créé (en Sibérie !!!) un état-croupion pour les Juifs, le Birobidjan.

   Tout cela pour dire que les Européens de l'Ouest et de l'Est sont les inventeurs de l'antisémitisme depuis des siècles et qu'ils n'ont aucune leçon à donner aux Arabes, aux Noirs, aux Sud-Américains et aux Asiatiques dans ce domaine. AUCUNE ! Or, les journalistes occidentaux passent leur temps à en donner au monde entier. Cela jusqu'à la caricature : ils dénoncent, par exemple, "les mise en scènes" par le Hamas de la remise à la Croix-Rouge des otages du 7 octobre, omettant de rappeler qu'il y a eu à la date d'aujourd'hui 47.000 Gazaouis massacrés par l'armée israélienne. Chose qu'a condamné la CPI (Cour Pénale Internationale) qui a inculpé pour "crime de génocide" Netanyahou et ses ministres. Que pèsent ce qu'ils dénoncent, ces journalistes, comme des mises en scène, face à la mort de dizaines de milliers de Palestiniens pour leur grande majorité des femmes et des enfants ? 

   Que des gens qui ont subi l'un des pires génocides de l'humanité en viennent à en commettre un aujourd'hui, surtout contre un peuple qui nest en rien responsable de leurs souffrances, relève de l'aberration la plus totale. Le génocide des Palestiniens est rien moins qu'une atteinte, une offense, aux valeurs fondamentales de la Judéité. Quand Eienstein avait dû se réfugier aux Etats-Unis pour fuir le nazisme et y avait découvert la ségrégation raciale et les exactions contre les Noirs, il avait prononcé cette phrase terrible (que nos grands intellectuels ou journalistes occidentaux se gardent bien de rappeler) : 

   "Le racisme est la maladie mentale de l'Homme blanc".

   S'étant engagé dans des organisations de lutte en faveur de droits civiques des Noirs américains et dispensant des cours à titre gracieux dans une université noire, le plus grand physicien du 20è siècle, fut immédiatement placé sous surveillance étroite par le...FBI !