Dans le sud de l'Inde, un agent de nettoyage d'un temple hindou a avoué à la police qu'on lui aurait demandé d'enterrer secrètement des centaines de femmes après qu'elles ont été violées et tuées. Il accuse la direction du temple d'être complice, ce qui a créé une tempête politique dans ce pays dirigé par les nationalistes hindous.
Pendant des années, cet ancien agent du temple de la ville de Dharmasthala, dans le sud de l'Inde, aurait été forcé d'enterrer, dans la forêt environnante, ces centaines de cadavres de femmes violées et tuées. L'homme affirme qu'il ne pouvait plus garder le secret.
Il a quitté son poste en 2014 et se cachait depuis. Aujourd'hui, il accuse l'administration du temple d'être impliquée dans ces crimes supposés. La police ne voulait pas le croire avant que, sous la pression d'une commission pour le droit des femmes, une équipe spécialisée ne lance une enquête. Cela a mené à la découverte ces derniers jours de centaines d'ossements dans les endroits indiqués par l'agent.
Un complot contre l'hindouisme, selon les nationalistes au pouvoir
Depuis, c'est l'embarras, car l'administrateur du temple, Veerendra Heggade, n'est autre qu'un sénateur fédéral. Cette famille avait déjà été soupçonnée après les décès suspects de 462 personnes autour du temple. Les nationalistes hindous au pouvoir à New Delhi dénoncent un complot contre l'hindouisme, mais assurent laisser la police faire son travail.
Les forces de l'ordre viennent toutefois de placer ce lanceur d'alerte en détention, accusé de parjure à cause d'erreurs dans ses déclarations.
Commentaires
AH BON ?
Albè
27/08/2025 - 08:09
J'étais pourtant persuadé (grâce au dénommé TOU) que seuls les affreux musulmans sont capables de telles atrocités !