Chlordécone : le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) arrive 5 minutes avant le glas

   Il n'y a pas qu'aux Antilles, particulièrement en Martinique, que sévit l'enfumage des populations. Au sein de l'émigration antillaise dans l'Hexagone également. En effet, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) vient de se porter partie civile dans l'affaire du...chlordécone. Sans doute à l'instigation (démagogique) de celui que cette association a choisi comme avocat et qui est sous la menace d'un procès au pénal pour viol qui risque de lui coûter sa robe noire.

   Acte démagogique parce qu'exactement la même année, 2006, au cours de laquelle des associations écologistes antillaises portèrent plainte pour empoisonnement, le CRAN organisait une conférence de presse dans un grand hôtel parisien pour déclarer qu'"il entendait peser sur les prochaines élections présidentielles afin de questionner les différents candidats sur "la place des minorités au sein de la société française et parce qu'il faut compter avec les voix des délaissés". Apparemment, le CRAN n'avait jamais entendu parler ni du chlordécone ni des plaintes en justice des associations écologistes et agricoles. Admettons ! Les Antilles, c'est loin après tout. Plus de 7.000kms d'Atlantique à traverser...

   Admettons, sauf que l'année d'après, en 2007, les écologistes Louis Boutrin et Raphaël Confiant organisaient en pleine assemblée nationale une conférence de presse pour dénoncer l'utilisation du chlordécone avec à leurs côtés les députés français Corinne Lepage et Alain Lipietz. La semaine suivante, "LE NOUVEL OBSERVATEUR" titrait : "Les Antilles empoisonnés". Or cela se passait cette fois en plein Paris et non à 7.000Kms ! Pourtant aucun représentant du CRAN n'a daigné assister à cette conférence de presse pas plus que l'avocat qu'il a choisi aujourd'hui pour se porter partie civile lequel tente sans doute de redorer son blason bien écorné. Yo pa té okouran dapré yo !

   Et voici tout ce beau monde qui, la gueule enfarinée, vient 16 (seize) ans plus tard se porter partie civile alors que des fleuves ont déjà coulé sous les ponts, que des manifestations se sont multipliées, que des centaines d'articles de presse et quelques livres ont été publiés sur le sujet et qu'hélas, l'instruction arrive à son terme avec la terrifiante perspective d'un non-lieu. Pendant 16 ans, le CRAN et on avocat n'ont pas ouvert la bouche une seule fois sur la question de l'empoisonnement de nos deux îles et voici que démagogiquement ils sortent maintenant du bois.

   A 5 minutes du glas !...

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Commentaires récents

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    REDIRE

    Albè

    25/04/2024 - 07:37

    A quoi bon redire ce que j'ai expliqué dans mon post et qui contredit totalement votre premier po Lire la suite

  • Matinik : lajistis an bilikik mistikrik

    Durée des présences et absences.

    Edouard

    24/04/2024 - 22:39

    L'article parle du départ de 4.000 jeunes autochtones par an, avec concomitament l'arrivée de 4.0 Lire la suite

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    24/04/2024 - 18:19

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    24/04/2024 - 18:11

    ...ces retraités non-locaux dans la population marrtiniquaise pour la simple raison qu'ils passen Lire la suite

  • Matinik : lajistis an bilikik mistikrik

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    Edouard

    24/04/2024 - 17:31

    Depuis les années 1950, la population martiniquaise a constamment augmenté, sauf de 1975 à 1979, Lire la suite