La République dominicaine porte encore les traces de la période coloniale, particulièrement en ce qui concerne l’usage, toujours actuel, d’un vocabulaire coloriste destiné à identifier et distinguer les personnes les unes par rapport aux autres. Ce riche vocabulaire est utilisé dans différents registres : sphère administrative mais aussi descriptions physiques des individus, interpellations, expressions langagières, etc. Dans de nombreux cas, les termes de couleur sont assortis de stéréotypes relatifs à l’identité sociale des individus, jugements qui interviennent parfois dans le déroulement des interactions. Cet article s’attache dans un premier temps à décrire le vocabulaire coloriste, ses « valeurs » et son lien avec la question haïtienne. Ensuite, il interroge les mécanismes de transmission et d’apprentissage des stéréotypes associés aux différents phénotypes à travers l’analyse de plusieurs médiateurs (termes d’adresse, injonctions sociales et bavardages, iconographie et scènes de la vie quotidienne) qui participent à la reproduction des catégories socio-raciales. Enfin, il se penche sur les stratégies sociales mises en œuvre pour occulter le stigmate de la couleur noire.
Je me disais bien aussi que les dernières miss France étaient bien moches ,à commencer par Mlle A Lire la suite
T'es plus intelligent que l'avocat Raphaël Constant, rédacteur de l'article, qui a plus de 40 ans Lire la suite
Le suprémacisme est une théorie RACIALE et RACISTE consistant à considérer EXPLICITEMENT qu' une Lire la suite
Le premier "suprémacisme" ne consiste--t-il pas à utiliser les outils juridiques du colonisateur Lire la suite
Quel rapport avec le fond de l'article ?
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