Pour la première fois pendant une séance plénière du Congrès des députés, la chambre basse du Parlement, les trois principales langues régionales espagnoles ont été utilisées mardi 19 septembre : le galicien, le basque et le catalan, qui l'était déjà. Le gouvernement intérimaire de gauche a accepté cette revendication nationaliste comme condition à un possible soutien à un nouveau gouvernement de Pedro Sanchez.
Le porte-parole du parti Bloc nationaliste galicien (BNG) le dit : « Nous, les Galiciens et les Galiciennes, parlons une langue très utilisée et utile. »
C’est l’un des discours d’une séance historique à la chambre basse du Parlement : pour la première fois, les 350 députés ont été équipés de casques de traduction pour suivre toutes les interventions, soit en galicien, en catalan et en euskara, c'est-à-dire en basque.
Les partis régionaux le réclamaient depuis des années. Leurs langues sont déjà co-officielles au niveau des parlements et des administrations régionales, mais elles ne l’étaient pas au niveau national. C’est désormais chose faite.
Tous les parlementaires pourront ainsi s’exprimer dans une de ces trois langues, outre l’espagnol. Cela a été accepté par le camp socialiste qui espère que, grâce à cette nouveauté, les partis séparatistes voteront pour l’investiture de Pedro Sanchez dans les semaines à venir.
Un seul hic : la colère de Vox, parti d’extrême droite, farouchement opposé à cette initiative, et dont les députés ont quitté la séance plénière en signe de protestation.
Dénoncer la négrophobie exponentielle au Maghre serait donc de l"arabophobie.? Lire la suite
L'illustration de l'article vaut tous les discours. Lire la suite
Sauf sur un point ! Toujours le même : QUI lit Fondas Kréyol ? Lire la suite
... l’HYGIÈNE INTELLECTUELLE concerne tout le monde. Elle permet d’essayer de COMPRENDRE. Lire la suite