L’immigration est l’un des «fléaux» qui «nécrose Mayotte» et devrait de manière générale être «la plus proche de zéro». Ces phrases n’ont pas été prononcés par Marine Le Pen ou Eric Ciotti, mais par Manuel Valls, dans les colonnes de Ouest-France, samedi 26 janvier. Après avoir fait relativement profil bas pour ses premiers pas de revenant, l’ancien Premier ministre, reconverti en ministre des Outre-Mer, a longuement disserté sur sa vision de l’immigration, notamment à Mayotte, en des termes que ne démentirait pas l’extrême droite, dont le discours anti-immigration rencontre un certain succès électoral dans le département de l’océan indien.
A la veille de la rentrée scolaire sur l’île dévastée mi-décembre par le cyclone Chido, Manuel Valls, qui doit se rendre dans l’archipel jeudi et vendredi, a notamment affirmé que «l’immigration nécrose Mayotte» – «un terme qui est dur mais qui reflète la réalité que personne ne peut ignorer», selon le ministre. «Mayotte plie déjà depuis des années sous le poids de deux fléaux : l’immigration irrégulière et l’habitat illégal. Ils s’autonourrissent. 50 % de la population de Mayotte est étrangère dont une majorité en situation irrégulière. Cela pèse sur tous les aspects de la vie quotidienne de nos compatriotes», a ajouté Manuel Valls, plaidant pour «un rapport très ferme avec les Comores» voisines, d’où partent chaque année en bateau des milliers de candidats à l’immigration en France.
«Il nous faut rétablir nos moyens de détection des entrées illégales, dont une partie a été détruite par le cyclone. Il faut des radars performants. Ces outils vont monter en gamme avec l’objectif de passer de 25 000 à 35 000 reconduites à la frontière», a-t-il précisé, alors que l’île doit pourtant faire face à un immense chantier de reconstruction.
La population de Mayotte est estimée par l’Insee à quelque 320 000 habitants, dont la moitié sont des étrangers en situation irrégulière. De nouvelles restrictions au droit d’être français en naissant à Mayotte seront débattues à l’Assemblée nationale le 6 février. Le texte porté par les élus LR propose d’élargir la condition de présence aux «deux parents», et d’étendre la durée nécessaire de leur présence régulière sur le territoire à un an.
A propos du durcissement de la «circulaire Valls» de 2012, présentée vendredi par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et qui appelle les préfets à serrer la vis sur la régularisation des étrangers sans-papiers, Manuel Valls a assuré son très droitier collègue de «tout son soutien». «Est-ce qu’on a besoin d’immigration nouvelle ? Dans certains secteurs, oui, mais la circulaire modifiée ne l’interdit pas […]. Je suis favorable à une immigration la plus proche de zéro, à l’instauration des quotas –mais il faut une réforme de la Constitution – à ce que l’on expulse efficacement les irréguliers et à une véritable assimilation républicaine», a-t-il ajouté.
Si ces "milliers de Subsahariens" fuient leurs pays c'est dû à la féroce exploitation coloniale f Lire la suite
Super .On souhaite un long séjour à cet homme chanceux qui a trouvé dans ce pays des gens aimants Lire la suite
An zonbi kolonialis oben ki sa ?
Lire la suiteMarion pli malin ki sa.
I ka fè wòl pa ka konprann "décolonisation".
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Mais les Caldoches doivent accepter d'être un PEUPLE SECOND ou alors récemment arrivé et donc ne Lire la suite