Bien que la production de polars en Caraïbe francophone (Haïti, Guadeloupe, Guyane française, Martinique) ait connu un essor remarquable dès les années 1990, ces œuvres demeurent méconnues aussi bien dans leurs territoires respectifs qu’en dehors de leurs frontières. Parallèlement, l’appropriation du polar par les auteurs caribéens suscite des interrogations quant à la singularité même du genre dans cette région du monde. Où se situe-t-il par rapport à ce qui se produit ailleurs ? De l’analyse approfondie d’un corpus d’une dizaine de romans, il ressort qu’un nombre significatif d’écrivains, attentifs à la latence du magico-religieux dans leur société, mettent en scène le surnaturel alors que le roman policier conventionnel plébiscite la méthode logico-déductive. Cette étude montre en quoi le polar participe à la reconfiguration du champ littéraire de la Caraïbe francophone.
Emeline Pierre est professeure adjointe au Département des littératures de langue française à l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux littératures francophones et populaires, aux écrits de femmes ainsi qu’aux études gastronomiques. Également écrivaine, elle a plusieurs titres à son actif.
Votre arabophobie et vos changements incessants de pseudos pour pouvoir poster vos commentaires s Lire la suite
Je suis frappée par le peu d'enthousiasme que manifestent les media martiniquais (en général, si Lire la suite
Cette situation n'est absolument pas étonnante :au delà de cet exemple pris en France, il ne faut Lire la suite
En deux occasions, j'ai eu un sentiment ressemblant, mais heureusement de façon fugace. Lire la suite
..tu fais ce genre de confusion :même un mauvais élève de sixième ne confondrait pas Non-Blancs e Lire la suite