On sait que l'ex-maire du Prêcheur, devenu député par un miracle du St-Esprit (ou de Papa Legba, allez savoir !) avait et a toujours les dents longues mais on oublie qu'il a été président de la Commission "Transition écologique" à la CTM.
En effet, au lendemain de la (courte) victoire (3.400 et quelques voix d'avance) du PPM et alliés sur le Gran Sanblé en 2021, il fut le seul conseiller territorial de l'opposition à accepter de présider une commission.
Normalement, des membres de l'opposition font partie des différentes commissions mais ils ne les président pas. Ce tâche ou ce poste revient toujours, en bonne logique, à un membre de la majorité qui vient de remporter les élections. C'est en tout cas comme cela que les choses se passent dans tous les conseils départementaux, régionaux et territoriaux de France, de Navarre, de Saint-Pierre-et-Miquelon, des Terres australes, de Basse-Normandie, du 9-3 et évidemment de Martinique.
Or, tel ne fut pas le cas s'agissant de la Commission "Transition énergétique" de la CTM dont la présidence fut généreusement attribuée à un membre de l'opposition devenu député du nord de l'île aux fleurs. Bel exemple d'esprit démocratique, diront les gentilles langues ! Sacré esprit arriviste ! rétorqueront les mauvaises langues. Bon, l'essentiel est qu'au-delà des querelles politiciennes la transition écologique martiniquaise soit assurée. Que l'on commence enfin à moins dépendre du pétrole et du gaz naturel et qu'on développe au maximum les énergies solaire, éolienne et hydroélectrique.
Hé-hé ! Au bout de quelques semaines, puis de quelques mois, le président de ladite commission se fait porter pâle. En clair, il n'est pas toujours présent aux réunions qu'il a pourtant lui-même fixées. Et puis, blo ! Le bougre en vient à démissionner avec fracas en septembre 2023. Motif avancé par notre ex-Préchotin devenu Pierrotin : le manque de démocratie au sein de la Collectivité Territoriale de Martinique. Au fait, nous avons oublié d'indiquer le nom pompeux de la commission en question :
"Commission transition écologique, énergétique, pollutions et mutations climatiques"
Wouaaaw, excusez du peu ! Au vu des défis écologiques auxquels les territoires insulaires comme la Martinique ont et auront de plus en plus à faire face, cette commission est la plus importante avec celle qui s'occupe du développement économique. Elle a donc besoin d'un président à plein temps. Pas de quelqu'un qui est tantôt sur les bords de la Seine, fonction de député oblige, tantôt sur les bords de la Roxelane (dans l'objectif non encore avoué de devenir un jour le premier édile de la ville que traverse ce cours d'eau). Bref, la transtion écologique est quelque chose de trop important, de trop vital, pour être confiée à un agoulou gran-fal.
Mais, il y avait kribich sous roche : le bougre a subitement démissionné le 3 septembre 2023, or les élections sénatoriales devaient se dérouler le 24 septembre. Il ne fallait donc pas qu'il montre une trop grande connivence avec la majorité en place qui lui avait pourtant généreusement accordé la présidence de ladite commission.
Sacré danseur de tango, va !
ce sera très drôle! Lire la suite
...vous vous bouchez les yeux quand il s'agit d'identifier les VRAIS responsables de la situation Lire la suite
Les propos de Crusol sont gravissimes .C'est néanmoins une analyse originale qui mérite qu'on s'y Lire la suite
Rien de plus facile que de modifier la constitution. Lire la suite
En droit français actuel PERSONNE ,même pas Macron ne peut "octroyer" l'indépendance à un territo Lire la suite