...parti, un parti entièrement nouveau, pourrait l'extraire du manjé-kochon ou, pour parler poliment, de l'impasse totale dans laquelle elle se trouve.
Un tel parti ne saurait comporter en son sein aucun membre de l'actuel personnel politique local de quelque bord qu'il ou elle soit. Ni comporter non plus aucun membre de la mouvance négropo-assimilationniste qui veut que la boite de lait Nestlé soit vendue au même prix à Case-Pilote et à Colmar. C'est qu'entre l'assimlationnisme assumé (Droite), l'assimilationnisme honteux (Autonomistes), l'assimilationnisme de facto (Indépendantistes) et l'assimilationnisme négropo (Aligneurs de Prix sur la Métropole), la Martinique n'est pas seulement une yole mal barrée mais une yole à la dérive. Tout simplement.
Or, que voyons-nous ? Ceci : tout ce beau monde politique se pépare pourtant, imperturbablement, à préparer les prochaines élections : municipales, puis territoriales. Et probablement législatives si dans quelques mois Emmanuel Macron se voit obligé de dissoudre l'Assemblée nationale. Ca se presse à tous les événements qui se déroulent dans ce territoire qui mérite bien son nom de "Mada" (abréviation de "Madafa"), ça se serre chaleureusement les mains, ça se dandine dans les vidés de carnaval, ça se fait la bise, ça discute à voix basse d'éventuelles prochaines alliances, ça michetonne auprès de l'envoyé du Papa Blanc, Mister "Mettez-moi des Whites ! Des Blancos !" etc...Ca caresse surtout dans le sens du poil les révoltés qui exigent un..."préfet noir".
Pathétiques tous et toutes !
Les plus faux-culs sont sans discussion possible nos deux députés autoproclamés "souverainistes" lesquels ne parlent jamais de...souveraineté. Ainsi, en trois mandats électoraux celui qui s'était proclamé haut et fort "anti-viol mais pas anti-sexe" n'a fait passer aucune loi ni présidé aucune commission d'enquête parlementaire. Rien ! ZERO ! Et pourtant il est régulièrement reconduit par les électeurs de sa circonscription. Ce qui montre, si besoin en était, que les Martiniquais sont TOUT AUSSI RESPONSABLES du désastre que celles et ceux qu'ils reconduisent régulièrement à tel ou tel poste. Ca suffit de toujours disculper "le peup" et de tout mettre sur le dos des élus (es). Il est alphabétisé, scolarisé, vacciné, voituré (320.000 véhicules pour 340.000 habitants) et seuls les 27% qui vivent sous le seuil de pauvreté ne portent aucune responsabilité dans le désastre actuel. Seuls eux !
Il y a par conséquent urgence à mettre sur pied un parti entièrement nouveau.
Cela sur les trois fondations ci-après :
. Un parti indépendantiste non-marxiste non-trotskyste non maoïste etc...car cette mouvance a accaparé l'idéal indépendantiste depuis des décennies et cela jusqu'à aujourdhui. Or, tout un chacun peut constater qu'en dépit des réels combats qu'elle a pu mener, des difficiles combats, cela avec des militants sincères, l'idéal de souveraineté pleine et entière de la Martinique n'a pas avancé d'un millimètre.
. Un parti indépendantiste non-noiriste car cette caricature de la Négritude qu'est le noirisme (inventé par François Duvalier en Haïti, soit dit en passant) ne fait que fracturer davantage une société martiniquaise encore marquée par les stigmates ou les séquelles de la période esclavagiste.
. Un parti politique indépendantiste qui ne diabolise pas la France pour la très banale raison que dans notre Caraïbe proche, nous voyons qu'aucun pays ne diabolise son ex-colonisateur : Santo-Domingo n'est pas l'ennemie de l'Espagne, Barbade n'est pas l'ennemie de l'Angleterre, Surinam n'est pas l'ennemi de la Hollande. Même Haïti, qui pourtant aurait toutes les raisons du monde d'être l'ennemie de la France ne l'est pas ! Toutes les raisons parce qu'en 1825, la France lui avait imposé une "dette" (une rançon en réalité) de 150 millions de francs-or, soit l'équivalent de 25 miliards de dollars d'aujourd'hui, en guise de reconnaisance de son indépendance. Somme qu'Haïti a payé pendant plus d'un siècle, ce qui a contribué à la ruiner !
Si donc ces trois conditions ne sont pas réunies et surtout CLAIREMENT affichées par le nouveau parti que nous appelons de nos voeux, jamais la Martinique n'accédera à l'indépendance un jour. JAMAIS ! Elle continuera à vitupérer sur les réseaux sociaux ou des blogs à la con, à protester à la manière de "mendiants arrogants" (Aimé Césaire) et à réclamer tous les avantages du Blanc tout en détestant cordialement le Blanc.
N'est-il pas temps d'en finir avec ces enfantillages et autres afrocaribéâneries ?
...vos Martiniquais trois longueurs d'avance sur les Saint-Luciens et les Dominiquais ? Lire la suite
Il peut arriver au "président de la CTM" de faire usage de courtoisie, surtout à l'extérieur de n Lire la suite
Les deux négationnismes se rejoignent et se complètent :d'un côté un qui nie la souffrance des No Lire la suite
Comme d'hab', le commentaire de ce "Jau", qui multiplie les pseudos pour déverser ses imbécillité Lire la suite
Il vous a déjà frappé une première fois sous la figure horrible de Pardo ,veillez à ce qu'il ne Lire la suite
Commentaires
Cela a le mérite d'être clair!
Karl
22/03/2025 - 19:05
Il manque pourtant un élément : le projet indépendantiste porté par ce nouveau parti conduira les martiniquais à vivre, au mieux comme leurs voisins du Nord, les dominiquais, ou comme ceux du Sud, les saint-Luciens, ce qui n'a rien de dégradant d'ailleurs. Mais c'est différent, très différent!!!
Question : les martiniquais le veulent-ils?
QUAND ON VOIT...
Albè
22/03/2025 - 19:56
...le président de la CTM en visite dans une usine de Barbade s'extasier sur les produits qui y sont fabriqués, pourquoi prendre seulement Sainte-Lucie et la Dominique comme référence ?
Le "président de la CTM" est-il la mesure de toute chose?
Karl
23/03/2025 - 08:52
Il peut arriver au "président de la CTM" de faire usage de courtoisie, surtout à l'extérieur de notre pays. Qu'il se soit extasié sur les produits fabriqués dans une usine à Barbade n'est donc pas surprenant. Il s'agissait, me semble -t-il, de "Digilabels Barbade", une entreprise spécialisée dans la fabrication d’étiquettes et d’emballages personnalisés. Ne pourrait on pas tout autant s'extasier sur nos productions de yaourts, de confitures, de rhums ou de peintures?
Il y a une cinquantaine d'années, un pays de la Caraïbe qui nous est proche du cœur, pouvait s'enorgueillir d'être le premier producteur au monde de balles de base-ball. C'était l'un des fleurons de l'industrie du pays concerné.
Ce pays était Haïti, alors dirigé par le président à vie, François Duvalier dit "Papa doc".
Dans bien des pays, notamment ceux dans lesquels la vie y est très difficile, sans évoquer ceux dont l'essentiel de la population vie dans une pauvreté quasi absolue, il y a toujours un secteur "moderne" composé d'entreprises industrielles, parfois, fleurons de l'export, devant lesquels on peut s'extasier. Mé, es fok nou pran dlo moussach pou lèt?
En choisissant nos voisins dominiquais et saint-luciens, j'ai retenu leur proximité avec notre pays et leur ressemblance, sans compter que, comme beaucoup de martiniquais, je connais un peu ces deux iles. J'ignorais que je commettais une erreur en n'évoquant pas Barbade, que je connais tout autant.
Mais la question reste entière et il faut y répondre : les martiniquais, veulent-ils vivre comme les dominiquais, les saint-luciens ou les barbadiens?
N'ONT-ILS PAS DEJA...
Albè
23/03/2025 - 09:12
...vos Martiniquais trois longueurs d'avance sur les Saint-Luciens et les Dominiquais ? En terme d'infrastructures, de scolarisation, de santé etc... Donc, si l'improbable (indépendance) se produisait, ils ne seront pas à la rue ! Sinon qu'est-ce qu'ils veulent demandez vous ? Vous savez très bien ce qu'ils veulent, ces pauvres chéris : le beurre, l'argent du beure et le bonda de la fermière. Rien d'autre !