Thaïlande : sur le toit du monde

Patrick Chesneau

Rubrique

     FONDAS KREYOL est un site-web (journal en ligne) qui ne vit pas de la publicité capitaliste comme la totalité de ses confrères antillais ni de subventions publiques, mais uniquement de l'aide émanant de ses rédacteurs (trices) et surtout amis (es). Celles et ceux qui souhaiteraient nous aider peuvent prendre contact avec nous à l'adresse-mail ci-après : montraykreyol@gmail.com

   La seule "ligne" qui est la nôtre est celle de la libre expression de nos collaborateurs et collaboratrices, sachant que nous publions toutes les opinions (de la droite assimilationniste à l'extrême-gauche "indépendantiste") et cela depuis le prédécesseur de FONDAS KREYOL à savoir MONTRAY KREYOL lequel a duré 15 ans et redémarrera un jour ou l'autre. FONDAS KREYOL, lui, a 4 ans d'existence.

    Tout cela pour dire à nos lecteurs et lectrices que les articles publiés sur notre site n'engagent que leurs rédacteurs et rédactrices, pas le site-web en tant que tel...

   Une terrasse juchée aux confins des nuages.

   La tour Maha Nakhon.

   Édifice emblématique des ambitions futuristes de Bangkok. 

   Culminant à 314 mètres, c'est le poste idéal, au plus près des cieux, pour dévorer l'hydre tentaculaire d'un lent regard circulaire. Et défier une envahissante  sensation de vertige en s'aventurant à pas précautionneux sur l'esplanade en verre. Tout en bas, à niveau de macadam, on distingue des arpents de vie grouillante. Nuit et jour.

Quinze millions d'habitants en constantes migrations pendulaires.

   Krungthep Mahanakorn ( nom thaï de Bangkok ), capitale pantagruélique d'un Royaume conquérant. 

Quelle exaltation à pouvoir embrasser la toile de béton, de verre et d'acier. 

   A perte de vue, il n'y a que l'immensité d'une flaque urbaine, frénétique et alanguie. 

   Par sa force d'attraction et sa densité, la Cité des Anges subjugue. Elle impose son rythme, sa respiration. Change de couleur au gré de ses humeurs. 

   Soudain, comme surgi d'une jungle enchevêtrée, presque indéchiffrable à l'oeil nu, on croit voir un félin étirant ses muscles. Un maillage de courbes et de perspectives en extension jusqu'à la limite de l'infini. Architecture de pleins et de déliés. Des allées intimistes bordées de masures en bois dans les quartiers les plus antédiluviens côtoient une profusion d'artères en état quasi permanent de thrombose automobile. Les temples rutilants jouxtent d'inextricables noeuds autoroutiers.

   La ville qui ne dort jamais ronronne, feule, rugit. De ses griffes, elle happe le coeur des humains.

Panorama propice à toutes les hyperboles. 

   En toisant ainsi la plus flamboyante mégapole d'Orient, ordonnée de part et d'autre du fleuve Chao Phraya, chacun se sent un peu prométhéen.

 

   Patrick Chesneau

 

Photo:  Moby Lee   

Bangkok Photographers

Connexion utilisateur

Dans la même rubrique

Commentaires récents

  • Islamophobie et racisme ordinaires en Côtes-du-Rhône

    FOK RI...

    Albè

    20/01/2025 - 10:04

    ...adan kalté lavi-tala. Il est vrai que le mot "humour" n'existe toujours pas en créole. Lire la suite

  • Islamophobie et racisme ordinaires en Côtes-du-Rhône

    Albè, si sé ban mwen ou matjé dèniyé...

    Frédéric C.

    20/01/2025 - 09:27

    ....komantè-w la, déja pou yonn: man pa "friqué". Men mwen bizwen li pou apwann épi konpwann. Lire la suite

  • Les 98 otages du Hamas et les 46.000 morts causés par l'armée d'Israël  

    Parfaitement d'accord !!!!

    Nuit noire

    20/01/2025 - 09:08

    Cet écoeurant deux-poids-deux mesures est resté abject jusqu'au bout .Sans parler des 700 morts d Lire la suite

  • Islamophobie et racisme ordinaires en Côtes-du-Rhône

    AIDER LES GENS...

    Albè

    19/01/2025 - 18:39

    ...ki ka li Fondas ? Ha-ha-ha ! Ou fè mwen pété ri, Albè. Lire la suite

  • Islamophobie et racisme ordinaires en Côtes-du-Rhône

    Gendarmes et voleurs.

    Nuit noire

    19/01/2025 - 17:14

    Frédéric C: si paté ni soutirè ,pa téké'y ni volè ....

    Lire la suite