Thaïlande : sur le toit du monde

Patrick Chesneau

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   Une terrasse juchée aux confins des nuages.

   La tour Maha Nakhon.

   Édifice emblématique des ambitions futuristes de Bangkok. 

   Culminant à 314 mètres, c'est le poste idéal, au plus près des cieux, pour dévorer l'hydre tentaculaire d'un lent regard circulaire. Et défier une envahissante  sensation de vertige en s'aventurant à pas précautionneux sur l'esplanade en verre. Tout en bas, à niveau de macadam, on distingue des arpents de vie grouillante. Nuit et jour.

Quinze millions d'habitants en constantes migrations pendulaires.

   Krungthep Mahanakorn ( nom thaï de Bangkok ), capitale pantagruélique d'un Royaume conquérant. 

Quelle exaltation à pouvoir embrasser la toile de béton, de verre et d'acier. 

   A perte de vue, il n'y a que l'immensité d'une flaque urbaine, frénétique et alanguie. 

   Par sa force d'attraction et sa densité, la Cité des Anges subjugue. Elle impose son rythme, sa respiration. Change de couleur au gré de ses humeurs. 

   Soudain, comme surgi d'une jungle enchevêtrée, presque indéchiffrable à l'oeil nu, on croit voir un félin étirant ses muscles. Un maillage de courbes et de perspectives en extension jusqu'à la limite de l'infini. Architecture de pleins et de déliés. Des allées intimistes bordées de masures en bois dans les quartiers les plus antédiluviens côtoient une profusion d'artères en état quasi permanent de thrombose automobile. Les temples rutilants jouxtent d'inextricables noeuds autoroutiers.

   La ville qui ne dort jamais ronronne, feule, rugit. De ses griffes, elle happe le coeur des humains.

Panorama propice à toutes les hyperboles. 

   En toisant ainsi la plus flamboyante mégapole d'Orient, ordonnée de part et d'autre du fleuve Chao Phraya, chacun se sent un peu prométhéen.

 

   Patrick Chesneau

 

Photo:  Moby Lee   

Bangkok Photographers

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